Contacté par La Presse M. Imed Eddaïni, porte-parole du Congrès pour la République (CPR), a commenté les travaux des deux commissions au sein de l’Assemblée constituante, en insistant sur la volonté de son parti de voir revaloriser les prérogatives du président de la République, poste pour lequel M. Moncef Marzouki est le candidat de la coalition tripartite Ennahdha, CPR, Ettakatol.
Pour M. Eddaïni, il est important que soient accordées au président de la République de vraies prérogatives présidentielles, notamment dans la représentation de la Tunisie à l’étranger et la définition de la politique internationale du pays.
Le porte-parole du CPR estime inadmissibles les formulations dévalorisations avancées dans le projet originel de l’organisation provisoire des pouvoirs publics, en ce qui concerne les prérogatives du président qui, à aucun moment, n’est qualifié de «chef de l’Etat».
Le CPR souhaite voir le choix de la Constituante éviter à la fois le régime présidentiel et le régime parlementaire, et se porter sur un «régime d’assemblée», celui de la Constituante en l’occurrence.
Les pouvoirs seront ainsi répartis entre les trois présidents en ménageant une autorité importante à l’Assemblée. Il n’est pas ainsi question pour le CPR de voir Ennahdha faire valoir sa volonté d’instituer un régime parlementaire ou parlementariste durant la nouvelle phase de transition démocratique. Ce choix, qui est le sien, pourra être proposé et défendu par elle lors de la discussion de la future Constitution.
Le CPR est clair dans son attidude et ses desiderata : «Nous voulons être conformes à nos promesses faites aux électeurs et à l’ensemble du peuple tunisien. Nous voulons participer activement à l’adoption et à la mise en œuvre concrète de vraies réformes. D’où l’impératif que notre participation ne soit pas formelle».
Une détermination qui transparaît clairement dans les débats et les votes au sein des deux commissions où Ennahdha n’a pas pu toujours compter sur l’appui du CPR. Dans la commission du règlement intérieur, on a assisté à des votes à 11 contre 11, et dans celle du projet d’organisation provisoire des pouvoirs publics à des défaites du parti de M. Rached Ghannouchi qui, par deux fois, n’a pu aligner que ses propres voix (9) contre 13 contradicteurs. C’était à propos des prérogatives du chef du gouvernement et au sujet de la majorité requise pour l’adoption des clauses de la Constitution.
Pour M. Eddaïni, il est important que soient accordées au président de la République de vraies prérogatives présidentielles, notamment dans la représentation de la Tunisie à l’étranger et la définition de la politique internationale du pays.
Le porte-parole du CPR estime inadmissibles les formulations dévalorisations avancées dans le projet originel de l’organisation provisoire des pouvoirs publics, en ce qui concerne les prérogatives du président qui, à aucun moment, n’est qualifié de «chef de l’Etat».
Le CPR souhaite voir le choix de la Constituante éviter à la fois le régime présidentiel et le régime parlementaire, et se porter sur un «régime d’assemblée», celui de la Constituante en l’occurrence.
Les pouvoirs seront ainsi répartis entre les trois présidents en ménageant une autorité importante à l’Assemblée. Il n’est pas ainsi question pour le CPR de voir Ennahdha faire valoir sa volonté d’instituer un régime parlementaire ou parlementariste durant la nouvelle phase de transition démocratique. Ce choix, qui est le sien, pourra être proposé et défendu par elle lors de la discussion de la future Constitution.
Le CPR est clair dans son attidude et ses desiderata : «Nous voulons être conformes à nos promesses faites aux électeurs et à l’ensemble du peuple tunisien. Nous voulons participer activement à l’adoption et à la mise en œuvre concrète de vraies réformes. D’où l’impératif que notre participation ne soit pas formelle».
Une détermination qui transparaît clairement dans les débats et les votes au sein des deux commissions où Ennahdha n’a pas pu toujours compter sur l’appui du CPR. Dans la commission du règlement intérieur, on a assisté à des votes à 11 contre 11, et dans celle du projet d’organisation provisoire des pouvoirs publics à des défaites du parti de M. Rached Ghannouchi qui, par deux fois, n’a pu aligner que ses propres voix (9) contre 13 contradicteurs. C’était à propos des prérogatives du chef du gouvernement et au sujet de la majorité requise pour l’adoption des clauses de la Constitution.
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