Quelque 301 associations ont été créées depuis le 14 janvier 2011. Ces nouveaux-nés de la révolution proposent une réflexion sur les solutions aux problèmes sociaux, économiques, culturels et politiques soulevés après la révolution.
Elles agissent comme les garde-fous du processus démocratique amorcé dans le pays, en axant leurs activités sur l’éducation politique et la défense des libertés.
Dans ce cadre, des associations dites «citoyennes» ont vu le jour à l’instar d’esprit citoyen, «Fhemt.com» (forum social tunisien), pacte tunisien, «Khamem» ( réfléchis) ou Karrer (décide), «Sawty» (ma voix), «Touensa», l’Association de vigilance et d’engagement pour la révolution tunisienne (Averti), Tolérance…
Plusieurs associations se sont spécialisées dans la promotion du droit à l’emploi, revendication majeure des jeunes de la révolution. Objectifs offrir des stages, consolider les liens entre l’enseignement et le milieu entrepreneurial, développer l’esprit de l’entreprise et renforcer les capacités institutionnelles et managériales des micro-entrepreneurs. Parmi ces associations, Injaz Tunisie, junior chamber international (Tunis et Manouba) et l’association tunisienne de management et de stabilité sociale)...
Des associations humanitaires figurent, également, parmi ces nouvelles créations comme association fraternité, génération jasmin, génération liberté, promotion et appui au
développement d’initiatives locales (PADIL), Reconstruire ma Tunisie, Tunaction, Karama, Tunisie solidarité, Tunisie Unie, Un sourire pour tous…
La préservation des droits de la femme et la crainte de voir disparaître certains de ses acquis ont incité à la création de nouvelles associations féminines, dont le nombre s’élève, aujourd’hui à trente.
Ces associations s’emploient à promouvoir l’égalité homme-femme dans les domaines civils, politiques, sociaux, économiques et culturels.
Le nombre total des associations s’élève à 1700, dont 373 à Tunis.
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