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dimanche 28 avril 2013

Le rôle des Diasporas dans la Construction Démocratique Post-Révolutionnaire

Le rôle des diasporas dans la construction du processus démocratique post révolutionnaire, lors du Forum Social Mondial à Tunis, avec des associations du Canada, d'Italie, de Belgique et de France.




Les associations FETCA - CVDTunisie (Belgique), Collectif Tunisiens au Canada, Pontes (Italie), Collectif Mohamed Bouazizi (France), Jasmin Tunisie Liberté & Démocratie (France) et Uni*T (France) animeront une table ronde sur le rôle des diasporas dans cette phase de transition démocratique en Tunisie.

Depuis le 14 janvier 2011 et principalement la période "Post 23 Octobre 2011" la société civile tunisienne a continué à s’élargir avec la création de plus de 600 associations enregistrées jusqu'en Mars 2012. Les T...unisiens vivant à l’étranger n’échappent pas à la règle et subissent tout autant un changement important au niveau du paysage associatif avec l’émergence de beaucoup de structures associatives à travers plusieurs pays.

La révolution de la dignité a permis de libérer la parole et de générer un élan national qui se traduit par une multitude d’initiatives citoyennes. La Tunisie reste encore en pleine phase de transition démocratique, ce qui implique qu’un très large nombre de paramètres institutionnels sont en cours de définition.

Diverses structures sont encore en cours de mise en place et que nombre de textes juridiques, de décrets, et de procédures relatifs à leur fonctionnement se doivent d'être élaborés.

Les organisations de la société civile tunisiennes cherchent à se réapproprier leur rôle avec les différents acteurs concernés, les principaux types et niveaux d’action visant à renforcer leurs capacités et compétences en tant qu'acteur du dialogue politique, acteur dans la construction d'un Etat de droit, et dans l’appui au développement socio-économique.

La société civile tunisienne ne se considère pas uniquement comme un contre-pouvoir, cantonné dans une logique de confrontation permanente avec l’Etat.
Tout en étant en partie dans l’expectative par rapport à l’Etat, elle poursuit activement ses activités citoyennes qui contribuent à la construction de l’Etat de droit.

Il est important que les organisations de la société civile des Tunisiens à l’étranger puissent agir avec un degré élevé d'autonomie dans les partenariats avec l'Etat, afin d'éviter les risques de confusion, d’ingérence ou de cooptation des administrations dans les actions mises en œuvre par la société civile.

Cet atelier va nous permettre d'échanger et de travailler en réseau avec plusieurs associations tunisiennes, afin que les organisations de la société civile tunisienne venant de différents pays identifient elles-mêmes les problèmes et les besoins spécifiques à leurs interventions ainsi que de formuler conjointement des solutions et appuis envisageables dans le cadre d'un projet commun.

samedi 27 avril 2013

Compte Rendu : La Révolution Tunisienne, Deux ans après, Vers quelle Démocratie ?

1ère conférence-débat :
La Démocratie à l'épreuve des faits; regards croisés
Rajae Essefiani (Représentante de Rudy Demotte, Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles)
Mohamed Nachi (Sociologue, Université de Liège)
Gilbert Neccache (écrivain tunisien et militante pour les Droits de l'Homme)
 
 
 
 
2ème Conférence-Débat :
La Démocratie à l'épreuve du droit
Radhia Nasraoui (avocate et présidente de l'organisation tunisienne contre la torture)
Ghazi Ghrairi (Professeur, Faculté des sciences juridiques de Tunis)
 
 
 
 
Concert du groupe "Ouled El Manajem" Tunisie
En parllèle Exposition"Le Peuple Veut"
 

 

vendredi 26 avril 2013

Les fonctions de la société civile

On trouve dans la littérature plusieurs fonctions différentes de la société civile. Nous en retiendrons
les plus importantes dans le texte qui suit. Après avoir attentivement lu l’historique du concept
de société civile, certaines des fonctions énoncées te paraîtront probablement familières,
parce qu’elles étaient déjà connues des théoriciens, il y a bien longtemps.
On peut dire qu’il y a, en tout, les sept fonctions fondamentales de la société civile suivantes:
3.1. La fonction de protection
La société civile a le devoir de procurer la liberté aux citoyens et à les protéger de l’arbitraire étatique.
Y est incluse la protection contre les ingérences de l’Etat dans la sphère privée, et ainsi,
la disponibilité assurée d’un espace aussi bien privé que social. Ainsi, les organisations de la
société civile s’occupent, par exemple, de vérifier les projets politiques concernant la sécurisation
des droits fondamentaux du citoyen, et, dans le cas d’une infraction, d’attirer l’attention et
de prendre des dispositions pour réagir contre cette infraction. La protection, en particulier, des
minorités et de leurs droits, fait également partie de cette fonction.
3.2. La fonction de contrôle
Souvent, on appelle aussi cette fonction «la sécurisation de la liberté par la négative». Elle est
très dépendante de la fonction de protection, puisqu’il s’agit ici de l’observation et du contrôle
du pouvoir politique. Une des obligations fondamentales dans le cadre de la fonction de contrôle
est, par exemple, le contrôle des élections, pour en garantir le déroulement équitable, dans le
respect des règles fondamentales de la démocratie. Dans ce contexte, l’association KMF/CNOE
(Comite National d’observations des élections) représente un exemple concret pour Madagascar.
3.3. La fonction de participation
Il s’agit ici de la socialisation démocratique et participative des
citoyens. On peut également la décrire comme étant l’exigence
d’une excellence en matière de culture politique. On entend par là
une augmentation de l’intérêt général pour la politique, c’est à dire,
une augmentation de la motivation et de la capacité à participer à
l’événement politique. Par ailleurs, dans ce contexte, la société
civile est considérée, comme déjà chez Tocqueville, comme une
école de la démocratie. Cette dernière servirait, parallèlement au
renforcement de la démocratie, à recruter de manière ciblée des
élites démocratiques destinées aux instances de décision étatiques.
Comme exemple pour la fonction de participation, on peut citer
celle, directe, de représentants du secteur civil à la formulation de
projets de loi et autres réglementations ou décisions.
3.4. La fonction d’allègement (de l’Etat)
Dans plusieurs domaines, la société civile contribue à alléger, dans le sens strict du terme, l‘Etat, le
gouvernement et le monde politique. D’une part, il y a un allègement financier effectif – par le fait
que les citoyens endossent volontairement, et souvent sans rémunération, des obligations sociales.
Par conséquent, c’est encore un allègement allant dans le sens d’une augmentation de l‘efficience.
Ainsi, de nos jours, la société se trouve confrontée à de nouvelles problématiques complexes, qu’on
appelle les «mégaproblèmes», et qui ne peuvent être réglés au niveau de l’Etat uniquement. Ce sont
des problèmes qui doivent être abordés à plusieurs niveaux. Il s’agit, par exemple, de la globalisation
ou de la problématique environnementale qui s’aggrave de plus en plus. La société civile remplit
ainsi des obligations sociales qui dépassent la famille, mais qui, en même temps, ne sont pas du
tout - ou pas suffisamment - pris en compte par les formes de représentation des intérêts des organisations
établies, et que, par ailleurs, ni le marché, ni l’Etat, ne peuvent résoudre correctement. On
peut prendre comme exemples les groupes d’entraide et mutuelles qui deviennent de plus en plus
nombreux. Les membres de ces groupes se trouvent souvent dans une situation difficile: désorientés,
fortement déprimés, désespérés, seuls, ayant de plus l’impression d’avoir été abandonnés. Ce
genre de groupe remplace généralement des structures familiales déficientes ou l’Etat, qui reste
sans ressources devant ce type de problèmes privés.
3.5. La fonction d’articulation
La société civile peut contribuer à ouvrir des voies efficaces de production, de rassemblement et
d’articulation de valeurs communautaires et d‘intérêts sociaux, en-dehors des partis politiques et
des parlements. Les sujets privés et sociaux sont alors abordés par la société civile et véhiculés
auprès de l’opinion politique. La société civile agit ainsi comme intermédiaire entre les citoyens et
l’Etat. Les initiatives de citoyens constituent un exemple de fonction d’articulation de la société
civile. Les citoyennes et citoyens y abordent souvent des problèmes touchant un domaine d’expérience
directe et s’organisent en vue d’agir directement, sans passer par l’intermédiaire de partis
ou d’associations, sur des situations inacceptables qui traînent ou qu’ils jugent dangereuses. Les initiatives
de citoyens se forment souvent, par exemple, dans le cas de l‘extension d’un aéroport (pour
protéger la nature ou empêcher plus de bruits d’avion) ou dans le cas du transport de déchets atomiques.
3.6. La fonction de démocratisation
Même si cette brochure consacre, un peu plus loin, un chapitre entier à cette fonction de la société
civile, il faut la mentionner ici pour que la liste soit complète. Il s’agit ici de la contribution de la
société civile au processus de formation de l’opinion publique et de la volonté populaire. La société
civile a une fonction importante dans la démocratisation, surtout au niveau local. Dans les jeunes
démocraties, cette fonction reste souvent tributaire de l’évolution de la démocratie au niveau national
où les initiatives de citoyens constituent également un exemple concret. Dans ce contexte, des
séances d’information sont souvent organisées, pour informer l’opinion publique sur un sujet particulier.
Elles contribuent ainsi au processus de formation de l’opinion et de la volonté publiques.
D’autres groupements (locaux), qui organisent par exemple une séance de discussion hebdomadaire
ou mensuelle, appartenant à la société civile, produisent également un travail actif au service
de ce processus de formation de l’opinion et de la volonté publiques.

3.7. La fonction de règlement (ou gestion) des conflits sociaux
Grâce à ses réseaux d’associations, d’initiatives et de mouvements, la société civile admet des
superpositions au niveau de l’adhésion des membres. Ces adhésions croisées dans des
groupes multiples peuvent contribuer à construire des ponts entre les positions conflictuelles
les plus profondément ancrées dans la vie de la société: elles peuvent ainsi aider à adoucir les
conflits sociaux. Par ailleurs, l’émergence d’une solidarité sociale et le renforcement de la
cohésion sociale, grâce à la réalisation commune d’objectifs communs, constituent un effet
secondaire positif au sein des organisations de la société civile.
"
Nina Cvetek (Bachelor of Arts, Sciences Sociales,
Université Heinrich Heine, Düsseldorf)
&
Friedel Daiber (Etudiant en Histoire et Français, Université de Trier)

mardi 16 avril 2013

Rapport sur l'activité du 19 janvier 2013

Bref présentation de notre association

Le comité de vigilance pour la démocratie a pour but de défendre et de promouvoir, en Tunisie et partout dans le monde, la démocratie dans ses trois aspects fondamentaux : politique ; économique et social. Pour ce faire, le comité entend :
1.   Œuvrer concrètement pour le développement de la démocratie et pour l’amélioration des droits et des conditions de vie des peuples, les deux aspects étant inséparables. Il s’agit, par exemple de systématiquement envisager la démocratie dans sa globalité : c'est-à-dire ne pas se limiter à sa dimension procédurale, caractérisée par la compétition pour le pouvoir à travers des élections libres et concurrentielles. Cela implique de lier l’exercice démocratique à une plus grande efficacité économique ainsi qu’à une justice sociale plus accomplie.
2.   Défendre des services publics forts et capables de favoriser l’égalité entre les citoyens par l’accès à l’instruction, à la santé, au transport public,…

3.   Encourager une responsabilité politique forte pour assurer collectivement des risques sociaux (vieillesse, maladie, chômage,…)

4.   Promouvoir l’éducation populaire, ainsi que de mener des actions de tous ordres en vue de l’émergence du pouvoir des citoyens sur tous les aspects de la vie politique, économique, sociale et culturelle dans l’ensemble du monde.

5.   Accomplir tous les actes se rapportant directement ou indirectement à son objet. Il peut, par exemple, prêter son concours ou s’intéresser à toute activité similaire à son but

A cette fin
a)-il favorise toute initiative tendant à enraciner la démocratie en Tunisie car l’association a pour point de départ la ‘révolution des jasmins’. Et cela, que ce soit à partir de la Belgique ou directement sur place en Tunisie.

b)- il travaille à créer les conditions nécessaires au (ré)conquête, par les citoyens de leurs droits politiques ; économiques et sociaux. Pour ce faire, il promeut notamment l’intervention des citoyens dans les décisions publiques

c)- il entend développer entre les citoyens de Tunisie et de Belgique d’une part, et d’autre part, entre ceux de différents pays, des relations d'amitié, de solidarité, de coopérations fondées sur les principes de l'égalité des individus et des peuples, des droits des peuples à disposer d'eux-mêmes,

d)- il prend les initiatives utiles en vue de l'action commune de tous les mouvements et organisations, tant au plan local, régional, national qu'international, qui s'assignent parmi les thèmes de leurs activités des objectifs analogues à ceux que le Comité de Vigilance pour la démocratie en Tunisie s'est fixés. Pour ce faire il entend, au-delà de son activité propre, contribuer à faire vivre des réseaux d’organisations, d’associations, de collectifs et d'individus qui œuvrent en faveur de la démocratie et de la citoyenneté.

e)- il s'emploie à développer seul ou en partenariat avec d'autres organismes, des activités permanentes de formation, d'éducation et de recherches sur les questions liés à la démocratie. C’est pourquoi, il privilégiera toujours une étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs de l’éducation populaire et, plus largement, avec tous les acteurs concernés de près ou de loin par la question.



Résumé de l'évènement du 19 janvier
Le 19 janvier 2013, pour célébrer le second anniversaire de la révolution tunisienne, nous avons renouvelé l’expérience d'organiser un évènement en rapport avec le sujet. Cette fois-ci notre objectif était double :
·tenter de faire le bilan provisoire des deux années écoulées.
·Donner à voir, de la manière la plus transversale possible, différents éléments constitutifs de la révolution Tunisienne.
Pour ce faire, nous avons organisé une conférence-débat et une projection de film.

Déroulement de la journée et impressions :
     
-     Film: Affluence moyenne du public (une septantaine de personnes ont répondu présents). Cet état de fait pourrait être dû à l'organisation (publicité tardive et faible autour de l'évènement) et à la situation géographique du lieu de l'évènement (quelque  peu excentré et pas très fréquenté).
-     Conférence-débat: Comme pour le film, on peut relever une affluence moyenne du public, probablement dû à des multiples facteurs. Parmi ceux-ci, outre les raisons organisationnelle et géographique, on pourrait citer la présence d'un seul orateur qui plus est, n'est pas connu du grand public.

Résultats, conclusions et perspectives.

Mesurer l'impact réel d'un tel évènement auprès du public n'est pas une tâche aisée. Toutefois, les réactions et apports des participants que ce soit lors des débats qui ont suivi la projection du film et la conférence ou à l'occasion des échanges informels, tendent à nous faire croire que nos objectifs de départ ont, pour la plupart, été rencontrés. En effet, à l'issue de cette journée, des nouvelles perspectives se dégagent concernant la révolution tunisienne. Expérience qui est appelée à se renouveler constamment car rien ne peut-être figé dans le temps, selon l'orateur du jour. Par conséquent, il nous propose une grille de lecture visant à permettre une meilleure connaissance de l'islam afin que nul ne puisse être asservi au nom de ses préceptes. Ce qui, de l'avis général des participants, est une piste inexplorée qui mériterait d'être approfondie. C'est pourquoi, sous des modalités qui restent encore à préciser, nous ne manquerons pas d'y donner une suite.
Enfin, comme toutes les autres activités que nous proposons, celle-ci a eu lieu à la suite des différentes demandes que nous avons reçu venant du public que nous rencontrons à divers occasions. Elle est évaluée en fonction de la compréhension, des réactions et des apports des participants.  
 
Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie
N° asbl        : 839975260
Siège           : Rue Artus Bris 13, 4031 Angleur, Belgique
N° Compte   : 000-3260295-28
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Twitter        : @Asso_cvdtunisie
GSM             : +32497211901

vendredi 12 avril 2013

COMMUNIQUE DE PRESSE : « Le Ministère de la culture tunisien n’est pas apte à promouvoir la culture tunisienne à l’étranger »


Liège, le 12 avril 2013
COMMUNIQUE DE PRESSE

Faisant écho de l’évolution en Tunisie après deux ans de la révolution, le Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie (CVDTunisie) a organisé une journée de réflexion sur la situation actuelle en Tunisie, le 06/04/2013 à Liège. Le programme de cette journée a été organisé de la manière suivante :

1.    La première partie a été consacrée à deux conférences-Débat intitulées :
 a-
« la démocratie tunisienne à l’épreuve des faits », avec
Monsieur Gilbert Naccache, Monsieur Mohamed Nachi,Madame Rajae Essefiani.

b- « la démocratie tunisienne à l’épreuve du droit », avec
Monsieur Ghazi Gherairi Madame Radhia Nasraoui. 
2.    La deuxième partie a consisté en une exposition « Le Peuple Veut »
3.    Pour couronner la journée, nous avons organisé un concert musical du groupe Tunisien « Ouled El Manajem ». 
Pour ce dernier point, nous avons appris que nous ne devons pas compter sur le soutien du ministère Tunisien de la culture. En effet, pour la première fois de son existence, le CVDTunisie  avait  introduit une demande de soutien au ministère de la culture Tunisien et ce, par l'entremise de l’attaché social du Consulat de Tunisie à Bruxelles. Monsieur le Ministre de la culture tunisien a marqué son accord de principe un soutien qui consistera à  financer les frais du transport et  d’hébergement de groupe musical.
Quand tout a été prêt et la publicité faite, le Comité de vigilance a été désagréablement surpris d'apprendre que le Ministère de la Culture Tunisien était revenu sur sa parole et avait décidé de nous refuser l’aide promise pour un motif encore plus surprenant : « Le Ministère de la culture tunisien n’est pas apte à  promouvoir la culture tunisienne à l’étranger »

Le CVDTunisie  regrette que les initiatives prises par la société civile tunisienne à l’étranger afin de promouvoir la démocratie, ne rencontre pas les encouragements et le soutien du ministre de la culture. Nous restons convaincus qu’au-delà de toutes considérations politiques, le ministère reste un pouvoir public au service d’une citoyenneté active. Le fait de ne pas assumer ses engagements reflète un manque de droiture et de loyauté vis-à-vis de ses concitoyens.
Nous rappelons à Monsieur le Ministre de la culture que ce qui fait la particularité et la fierté des tunisiens, c'est surtout leur pluralisme et leur diversité. Refuser de soutenir la société civile qui ne porte pas les mêmes couleurs politiques ou affichant sa neutralité relève de l'intolérance et le refus du pluralisme et donc de la démocratie

Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie N° asbl         : 839975260
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