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mercredi 23 janvier 2013

Réunion préparatoi​re : Ouverture d'un dialogue national pour étudier l'avant-pr​ojet de Constituti​on

Une délégation des députés de l'Assemblée Constituante tunisienne fera le déplacement en Belgique dans quelques jours et ça dans le cadre de l'ouverture d'un dialogue national pour étudier l'avant-projet de Constitution. Je vous propose de nous réunir ce mercredi 30 janvier à Liège.
Ordre du jour proposé
- Création d'un groupe d'analyse et de réflexion d'avant-projet de Constitution
- ...
- Ou : Centre liégeois du Beau-Mur, Rue du Beau Mur 48 4030 Liège
- Quand : Mercredi 30 janvier à Liège à 19h
 
Toutes vos remarques et suggestions sont les bienvenues.
 
Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie (asbl)N° asbl : 839975260
n° compte :
BE3700032609528

Mail : cvdtunisie@gmail.com
Blog : http://cvdtunisie.blogspot.com/
Twitter : @Asso_cvdtunisie
GSM : +32497211901

Tunisie : L'avant-projet de la consitution sous la loupe des experts

"Quand on écoute ce que disent certains critiques à propos de l’avant- projet de constitution on a l’impression qu’ils sont en train de mener une campagne électorale…quand on entend ce qu’ils disent au sujet de ce travail, on se dit qu’on est grillé…mais la vérité n’est ni noire ni blanche…je respecte tous les avis, et il est difficile de surenchérir en matière de droits et de libertés…ceci dit, nous sommes attentifs aux avis de tous et particulièrement aux avis des experts en droit ... », a dit Mustapha Ben Jaafar dans son intervention, lors de la journée Abdelfatah Amor pour la lecture de l’avant-projet de la constitution organisée ce mardi 15 janvier à Tunis. Le président de l’Assemblée nationale constituante a défendu le travail effectué par les 217 députés. « L’ANC a essayé d’élaborer la meilleure constitution possible. N’oublions pas que les députés sont issus du peuple et qu’ils ne sont pas tous experts en droit, chacun est de formation différente, mais cette version de la constitution n’est pas définitive, et elle est prête à être corrigée », dit-il.
Selon lui, le but était de rédiger une constitution la plus fidèle possible aux objectifs de la révolution tunisienne, et qu’elle soit en continuité avec l’héritage constitutionnel et l’Etat tunisien moderne. «Cet objectif n’est probablement pas commun à tous, mais il figure dans le texte constitutionnel et toute critique objective, peut retrouver cet aspect de continuité dans la constitution", a indiqué Mustapha Ben Jaafar.

Le texte de la constitution stipule dans ses principes généraux que la révolution tunisienne a éclaté contre un régime politique et économique incapable de répondre aux besoins économiques et sociaux du peuple, comme le développement et l’emploi, mais aussi ses aspirations de liberté et de démocratie effectives :« ce pourquoi, l’Assemblée nationale constituante a inscrit le principe suivant : le peuple est source de souveraineté, la pratiquant de manière directe au moyen du referendum, ou indirecte au moyen de l’élection d'une assemblée nationale ….en donnant la priorité aux droits sociaux et économiques. Le deuxième principe est de garder la place constitutionnelle de la justice qui a joué un rôle respectable avant et après la révolution. Ensuite vient le principe de développement de la société et de l’Etat, en y ajoutant les libertés économiques et la nécessité de protéger les richesses naturelles et l’environnement », a résumé Mustapha Ben Jaafar. Il a terminé par un message adressé à la société civile et tous les académiciens à apporter leurs contribution à ce travail : «Nul n’est parfait, et toute œuvre humaine peut contenir des lacunes et nous sommes conscients qu’il y a eu des carences et de la lenteur…nous citerons l’exemple de la formulation des textes, qui nécessiterait une amélioration ou probablement le fait de mentionner explicitement le respect de la charte universelle des Droits de l’Homme et le sens de l’Etat de droit ».

Slim Laghmani , professeur en Droit, est revenu sur plusieurs articles de l’avant-projet de la constitution : « Je reviendrai sur l’aspect de la constitution, à savoir la cohérence et la méthodologie. D’abord les chapitres sont imbriqués, et puis les articles ne sont pas dans le bon ordre. Il existe un chapitre pour les droits et libertés dans lequel on devrait retrouver tous les droits et libertés, alors que certains se retrouvent dans plus d’un chapitre ou dans un chapitre qui n’a rien à voir avec le sujet. Les libertés individuelles, sont désordonnées, parfois entrecoupées par des droits politiques pour les partis et associations. Dans l’article en rapport avec l’identité de l’Etat, on parle de constantes de l’Islam…j’ai un souci avec ce terme, car les constantes des Chiites ne sont pas celles des sunnites, celles des Malekites ne sont pas celles du wahabisme… Parler de constantes de cette manière est grave…par ailleurs j’émets une objection sur le terme de « rivalité et affrontement politique » (Attadafaa assyassi ) cet emprunt physique n’est pas claire, surtout qu’il peut prêter à confusion. Il est préférable de choisir un terme plus courant comme compétition politique, « Attanafouss Assyassi » , a indiqué le professeur en droit.

Au sujet des principes, l’article 3 mentionne que le suffrage est libre : « ce n’est pas suffisant il faut ajouter qu’il est universel. L’article 4 parle de propagande partisane, alors qu’il faut parler de propagande politique…le problème est la propagande, qui n’est pas propre aux partis politiques, mais elle peut être exercée par plusieurs courants idéologiques», a-t-il dit.

Concernant l’égalité devant la justice, il précise que c’est un droit civil et non pas un droit citoyen. Au sujet de l’article 15 qui dit que l’Etat tunisien respecte la déclaration universelle des droits de l’Homme tant qu’elle n’est pas en opposition avec la constitution, Slim Daghmani estime qu’une telle position est incohérente. « C’est soit qu’on respecte les conventions internationales parce qu’on les a ratifiées, et si on les a ratifiées c’est qu’elles doivent être conformes à la constitution… soit qu’on dénonce leur contenu, et dans ce cas là, il faut suivre une certaine procédure de droit international », a-t-il souligné.

Il est revenu sur le droit de circuler qui devrait être accordé à toutes les personnes et non pas qu’aux citoyens. « Il faut ajouter qu’on n’extrade pas les réfugiés politiques, et qu’on ne remet pas les citoyens tunisiens à un pays étranger …par ailleurs notre problème avec la constitution de 1959, c’est qu’elle ait accordée au pouvoir législatif, et celui-ci en fait ce qu’il veut. Nous aurions aimé qu’il y ait une clause générale de limitation, sous la forme d’un article à la fin de la constitution qui définit les objectifs et les conditions des libertés, à savoir la proportionnalité, et la nécessité d’une société démocratique…tout en ajoutant un paragraphe qui garantit les droits intangibles même dans le cas d’un Etat d’exception", a-t-il terminé.

Ghazi Ghrairi, secrétaire général de l'Académie Internationale de droit constitutionnel, a évoqué la question de l’Etat civil « la Tunisie est civile depuis son indépendance. C’est l’unique pays arabe civil ! Le caractère civil de l’Etat signifie que l’Etat tire sa légitimité de la volonté du peuple et de sa souveraineté. L’Etat civil est une distinction par rapport aux pays religieux, confessionnels, tribaux, ou militaires…dans la nouvelle constitution, il y a un manque et une ombre autour du caractère civil de l’Etat, car l’article en question stipule : «…dans le but de construire un régime républicain démocratique, participatif où l’Etat sera civil fondé sur les institutions »…ceci dit que celui qui a rédigé le texte vise un Etat civil alors que nous sommes déjà dans un Etat civil, tout en sachant que les objectifs constitutionnels sont une catégorie moindre par rapport aux affirmations de texte. Et ils sont de moindre valeur entre les mains des magistrats. Il existe une différence entre une affirmation et un objectif. Ceci donne une certaine fragilité au principe de l’Etat Civil », a dit l’expert.

L’avant projet de la constitution sera débattu pendant deux mois par les députés de l’ANC et les académiciens avant qu’il ne soit adopté définitivement par l’assemblée.
Chiraz Kefi
 
 

mercredi 16 janvier 2013

WBI : Fonds de solidarité internationale pour l’eau

 

Programme de cofinancement de projets de solidarité internationale pour l’eau

 présentés par des pouvoirs subordonnés de la Région wallonne, des opérateurs publics wallons de l’eau ou des ONG de développement


 
http://www.wbi.be/cgi/bin3/render.cgi?id=0136221_article/index.html&ln=ln1&file=&userid=&rubr=gen

Appel à projets

Edition 2012

Projets de coopération dans les Pays en développement 

Préambule

La Wallonie considère comme une priorité de contribuer, dans ses compétences, au développement durable des pays du Sud, à la fois par une coopération de gouvernement à gouvernement et par des dispositifs d’appui aux acteurs wallons de la solidarité. La Wallonie participe ainsi avec la communauté internationale à affronter les défis de la pauvreté par la coopération au développement en faveur des pays classés par le CAD (Comité d’Aide au Développement de l’OCDE) parmi les pays en développement et en tenant compte des résolutions des cinq grands Sommets des Nations Unies pour le développement, relatifs au développement durable, aux droits de l’Homme, à la population, à la liaison entre l’économique et le social et au droit des femmes au développement. 

L’action de coopération internationale de la Wallonie s’inscrit également explicitement dans les Objectifs du Millénaire pour le Développement - OMD, dans le cadre général du développement durable et à travers un partenariat réel avec le Sud. Le présent programme s’inscrit en particulier dans l’objectif 7, de « réduire de moitié, d’ici à 2015, le pourcentage de la population qui n’a pas d’accès à un approvisionnement en eau potable ni à des services d’assainissement de base ».

La Wallonie souhaite, par la mise en place de ce programme, favoriser la coopération décentralisée en matière de coopération et reconnait l’importance des initiatives au travers desquelles des citoyens se mobilisent et s’associent effectivement dans des actions concrètes de solidarité internationale. 

Outre le soutien aux actions générales de coopération au développement organisé par ses programmes de cofinancement mis en place, avec la Fédération Wallonie-Bruxelles, depuis 1998, la Wallonie a décidé d’encourager, par son appui, le partenariat durable et à effets multiplicateurs entre villes, communes, provinces, intercommunales, opérateurs publics de l’eau, ONG de développement d’une part, et leurs partenaires d’un ou plusieurs pays en développement d’autre part. 

La Wallonie fixe au présent programme l’objectif d’aider ces acteurs wallons à initier ou renforcer des actions de solidarité internationale pour l’organisation et le développement de l’accès à l’eau potable et l’assainissement des eaux usées.

1. Objet

L’appui financier du Fonds de solidarité internationale pour l’eau a pour objet le cofinancement de projets d’organisation et de développement de l’accès à l’eau potable et/ou à l’assainissement des eaux usées dans les pays en développement, présentés par des pouvoirs subordonnés de la Région wallonne, des opérateurs publics wallons de l’eau et/ou des ONG de développement.
 

2. Critères  

2.1. Critères de recevabilité 

2.1.1. Critères liés au promoteur 
Le promoteur est soit un pouvoir subordonné wallon (ville, commune, province, intercommunale), soit un opérateur public wallon de l’eau, soit une ONG de développement.

S’il s’agit d’une ONG, elle est agréée par la DGD- Direction Générale Coopération au Développement du Service Public Fédéral Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au développement, suivant l’Arrêté royal du 14 décembre 2005 relatif à « l’agrément et à la subvention d’ONG de développement et de leurs fédérations ». La date de l’agrément ou de sa reconduction/prolongation est antérieure au 18 mars 2013.

En outre, son siège est établi en Wallonie ou à Bruxelles et elle justifie d’un réel ancrage et d’une action régulière en Wallonie, notamment de sensibilisation et d’information sur les questions de solidarité internationale et de développement.

2.1.2. Critères liés au projet 

Premièrement, le projet s’inscrit dans le cadre du préambule du présent document.
Deuxièmement, le projet s’inscrit dans le cadre des compétences sectorielles de la Wallonie de l’organisation de l’accès à l’eau potable, du développement de l’accès à l’eau potable, ou de l’assainissement des eaux usées.
Troisièmement, le projet doit être un projet d’organisation et/ou de développement de l’accès à l’eau potable et/ou à l’assainissement des eaux usées, qui tient compte du développement durable et équilibré, dans un objectif de dignité humaine et avec un impact positif pour les populations du Sud.
Quatrièmement, le projet contribue aux bonnes pratiques de gouvernance locale, en particulier pour ce qui concerne la gestion et l’organisation du secteur de l’eau.
Cinquièmement, le projet relève d’une initiative conjointe entre, d'une part,  un ou plusieurs pouvoir(s) subordonné(s) de la Région wallonne et/ou un ou plusieurs opérateur(s) public(s) wallon(s) de l’eau et/ou une ou plusieurs ONG, et, d'autre part, un ou plusieurs partenaires du Sud : conception conjointe par les opérateurs du Nord et du Sud et/ou accompagnement par les partenaires du Nord et du Sud d’un projet conçu par un partenaire du Sud. La mise en œuvre du projet est menée en collaboration effective avec les partenaires du Sud. L’historique du partenariat, sa durabilité ainsi que les modalités concrètes de cette collaboration sont décrits précisément dans le dossier
Sixièmement, la liaison entre l’objet social et l’expertise du promoteur, en termes de compétence sectorielle, et l’objet du projet, en termes de secteur d’action, est explicitement présentée.
L’implication du promoteur, en termes d’apport de contenu relativement à l’objet du projet, est décrite.
Septièmement, un projet d’identification ou étude de faisabilité n’est pas pris en compte dans le cadre du présent appel à projets. Dans le cas d’un projet présentant une phase d’identification, les modalités de l’identification sont décrites et la phase représente au maximum 5% du budget du projet.
Huitièmement, une contextualisation du projet montre dans quelle mesure celui-ci s’inscrit dans le plan de développement local, régional ou national du pays du partenaire. La durabilité financière et technique du projet est prévue. En particulier, le projet démontre ses articulations avec les programmes nationaux ou internationaux prévus ou mis en œuvre dans la région concernée.
Neuvièmement, le pouvoir subordonné de la Région wallonne, l’opérateur public wallon de l’eau ou l’ONG prévoira une information au public de Wallonie sur le projet et son partenariat soutenu dans le cadre du présent appel.
Dixièmement, un projet d’aide d’urgence ou humanitaire n’est pas pris en compte dans le cadre du présent appel.
Onzièmement, le projet se situe, au moins principalement, dans l’un des pays de coopération reconnus comme prioritaires par la Wallonie au titre de la coopération internationale au développement : Algérie, Bénin, Bolivie, Burkina Faso, Burundi, République Démocratique du Congo, Haïti, Maroc, Palestine, Rwanda, Sénégal, Vietnam.
2.1.3. Critères liés au financement du projet 
Dans le cadre du présent appel à projets, la limite du financement par promoteur, quel que soit le nombre de projets soumis, est de 125.000 € maximum.
Un même promoteur peut présenter plusieurs projets, à concurrence de 125.000 € maximum.
Un même projet ne peut solliciter plus de 125.000,-€.
La participation financière de la Wallonie dans le projet est de maximum 87,5% du budget total du projet présenté.
La participation financière de la Wallonie peut contribuer à constituer l’apport du promoteur dans le cadre d’un projet sollicitant d’autre(s) bailleur(s) de fonds, pour autant que ce faisant les règlementations éventuelles édictées par ce(s) bailleur(s) soient respectées.
Nonobstant des apports financiers provenant d’autres sources, qui sont, le cas échéant, précisés dans le dossier, le projet bénéficie d’un financement en espèces sur fonds propres du promoteur, à hauteur de minimum 12,5% du budget total du projet présenté. Les apports locaux du partenaire du Sud ne sont pas pris en compte dans le calcul.
Le cas échéant, le financement en espèces sur fonds propres peut se limiter à un minimum de 7%, le solde de l’apport propre pouvant être réalisé en nature (valorisation qui doit être chiffrée précisément dans le budget présenté). Le budget détaillé présenté dans le dossier précise et motive cette option. Toutefois, pour ce qui concerne cet aspect budgétaire, une attention particulière est accordée aux projets dont l’apport  propre du promoteur est constitué totalement ou pour sa plus grande part en espèces.
La période d’éligibilité des dépenses débute dès notification de la décision de la Région wallonne et est prévue sur trois années au maximum.
Le dossier comporte un budget détaillé établi en euros.
L’essentiel des dépenses sont effectuées au Sud, au bénéfice direct des populations du Sud.
Les frais de mission des partenaires du Nord intervenant dans le projet ne sont pas automatiquement considérés comme des « dépenses Sud ».
Lorsque le budget prévoit l’allocation de per diem, ceux-ci sont détaillés (objet, taux, nombre de jours). L’attribution de per diem n’est pas acceptée lors de mission de personnes dont la rémunération est déjà prise en charge par le projet.
Les frais administratifs ne dépassent pas 10% du budget, en ce compris d’éventuels frais de personnel au Nord, le suivi du projet et les coûts d’évaluation. Ces frais sont détaillés dans le budget présenté.

2.2. Critères préférentiels
Dans les limites du budget disponible, priorité est donnée aux projets qui rencontrent les orientations, concertées avec le Conseil Wallonie-Bruxelles de la Coopération internationale – CWBCI, de la Wallonie ainsi que de leurs partenaires du Sud en matière de coopération internationale au développement.
Une priorité est accordée aux projets qui ont une action directe sur la gouvernance locale du secteur de l’eau. Dans le cas d’association de plusieurs promoteurs, le dossier doit permettre d’identifier précisément, tant au niveau de la mise en œuvre que de la répartition budgétaire, les apports et rôles de chacun, en fonction de leurs compétence et expertises spécifiques.
L’analyse des projets se fonde en général sur le respect des principes d’action les plus essentiels du développement durable, tels que, entre autres :
-          solidarité intergénérationnelle : il s’agit de faire intervenir dans chaque projet le critère de l’équité entre générations actuelles et futures ;
-          création d’activités génératrices de richesse ;
-          justice sociale ;
-          prise en compte des conséquences économiques, sociales et environnementales du projet ;
-          principe de précaution : le projet démontre qu’il ne comporte aucun risque de dommage pour le partenaire local ;
-          participation au projet de tous les intervenants concernés, au Nord et au Sud, avec appropriation des processi  par les partenaires du Sud.
L’analyse se fonde également sur les principes d’action suivants :
-          respect de la dimension culturelle du développement ;
-          partenariat fondé sur l’échange, la concertation et la réciprocité, dans le respect des priorités établies par le partenaire du Sud quant à ses besoins ;
-          synergie, sur le terrain de mise en œuvre du projet, avec les autres acteurs du Nord et du Sud ;
-          promotion de l’expertise et de l’économie locales.
Le promoteur peut établir un classement prioritaire des projets qu’il présente. Ce classement doit être motivé.
3. Sélection des projets 
L’administration de WBI procède à l’examen des dossiers à travers l’ensemble de ses services concernés, y compris les représentations de Wallonie-Bruxelles dans les pays concernés. Sur cette base, elle transmet une analyse au Comité d’Avis.
Le Comité d’Avis procède à l’examen des dossiers présentés et émet un avis motivé.
Ces analyse et avis conduisent à une proposition de sélection motivée établie par Wallonie-Bruxelles International, transmise au Ministre du Gouvernement wallon ayant la gestion de l’Eau dans ses attributions et au Ministre des Relations internationales pour décision finale.
Le Comité d’Avis, présidé par Wallonie-Bruxelles International, est constitué des membres suivants, nommés par le Gouvernement de la Région wallonne :

-                                                              deux représentants de  Wallonie-Bruxelles International – WBI ;
-       un représentant du département de l’Environnement et de l’Eau de la Direction générale opérationnelle Agriculture, Ressources naturelles et Environnement – DGO3 du SPW – Service Public de Wallonie ;
-       un représentant du Conseil Wallonie-Bruxelles de la Coopération internationale – CWBCI ;
-       deux représentants d’AQUAWAL;
-       un représentant de l’Union des Villes et Communes de Wallonie - UVCW ;
-       un représentant de l’Association des Provinces wallonnes – APW ;
-       un représentant de la Fédération des ONG - ACODEV ;
-       deux représentants du Conseil économique et social de la Région wallonne – CESRW.

 
4. Gestion et mise en œuvre du programme
Wallonie-Bruxelles International - WBI est chargé de la mise en œuvre du programme : publication des appels à projets, réception des dossiers, secrétariat du Comité d’Avis, notification des décisions ministérielles, suivi administratif des dossiers, en ce  compris suivi de la mise en œuvre et organisation de l’évaluation.
La Direction générale opérationnelle Agriculture, Ressources naturelles et Environnement - DGO3 du Service Public de Wallonie est chargée de la gestion financière du Fonds et, pour ce qui concerne les promoteurs de projets, de la liquidation, sur instruction de WBI,  des subventions dues.
5. Les annexes  (1 et 2) ci-jointes font intégralement partie du règlement

*********
Fonds de solidarité internationale pour l’eau

Programme de cofinancement de projets de solidarité internationale pour l’eau

présentés par des pouvoirs subordonnés de la Région wallonne, des opérateurs publics wallons de l’eau ou des ONG de développement.

 
Appel à projets – Edition 2012
 
Annexe 1
Chaque projet présenté comporte impérativement:
1. une fiche de synthèse établie suivant le modèle ci-dessous,
2. une présentation détaillée du projet,
3. toutes annexes que le promoteur jugera utiles.

Modèle de fiche de synthèse

1. Présentation du demandeur (1 page) 
1.1.    Dénomination
1.2.  Siège social (coordonnées complètes) et coordonnées du responsable (téléphone et adresse
       électronique)
1.3. Numéro d’entreprise
1.4. Code IBAN du compte bancaire
1.5. Description de l’action significative du demandeur en Wallonie.
 

2. Projet(s), action(s) présenté(s) (3 pages) 
2.1.  Titre du projet.
2.2.     Partenaire(s).
2.3.     Populations cibles.
2.4.     Principaux objectifs et articulation avec les trois piliers du développement durable.
2.5.     Principales réalisations envisagées et calendrier des activités concrètes.
2.6.  Résultats attendus (produits concrets, quantifiés, détaillés).
2.7.  Chronogramme des dépenses et répartition du financement par source.
2.8.    Devenir du projet après la fin du financement sollicité.
2.9.  Récapitulation de la demande de financement à la Région wallonne:

 
 
Projet
(titre)
 
 
 
 
 
Apport sollicité
 
 
Apport du promoteur
sur fonds propres
(vous devez, le cas échéant, préciser l’apport en espèces et le montant valorisé)
 
 
 
Autres financements
éventuels
(vous devez préciser :   montant et source)
 
 
Budget total du
projet
 
 
 
 
 
 

 

samedi 12 janvier 2013

« Quels partenariats possibles? L’UE et la transition démocratique en Tunisie »

Atelier Tunisie ce jeudi 10 janvier au Parlement européen

10 janvier 2013


Ce jeudi 10 janvier 2013 au Parlement européen, Véronique De Keyser présidera un atelier intitulé « Quels partenariats possibles? L’UE et la transition démocratique en Tunisie ». Cet atelier suit de près la conférence du 15 novembre dernier, également présidée par Mme De Keyser, sur le thème de « Tunisie, Nouvelle constitution, enjeux de la transition » apportant un soutien indispensable à la transition démocratique suite aux réformes nécessaires à la réussite du processus issu de la révolution tunisienne.
L’atelier du 10 janvier organisé avec le député européen Pierantonio Panzeri, dont le programme et la liste des participants se trouve ci-bas, verra la participation de députés et experts tunisiens de Grande Bretagne, d’Italie, de France, de Belgique et de Luxembourg. Les trois thèmes principaux de cet évènement sont:
- élections 2013, Missions d’observation électorale, accompagnement technique à la nouvelle ISIE
- l’état des lieux de la négociation du partenariat pour la mobilité; le développement d’une société civile et citoyenneté transantionale
- quelle famille progressiste, quels partenariats possibles?



Jeudi 10 janvier 2013, 14h – 17h
Bruxelles, Parlement européen, Salle A3E3

« Quels partenariats possibles? L’UE et la transition démocratique en Tunisie »
ما هي الشّراكات الممكنة ؟ الاتحاد الأوروبي والانتقال الديمقراطي في تونس

WORKSHOP (30 participants)
Ouverture: Véronique de Keyser, Vice Présidente du Groupe S&D au Parlement européen
* L’accompagnement de l’UE dans le processus électoral 2013
Pierantonio Panzeri, MeP, Président de la délégation Maghreb
Avec Gilles Saphy, Observation électorale et soutien à la démocratie EODS
Modératrice : Rajae Essefiani, Fédération Wallonie Bruxelles
Thème: élections 2013, Mission d’observation électorale, accompagnement technique à la nouvelle ISIE
* Quel rôle pour la diaspora tunisienne ?
Véronique de Keyser, Vice Présidente du Groupe S&D au Parlement européen
Avec Olivier Quinaux, Service Européen d’Action Extérieure
Modérateur : Jean Michel Lafleur, Université de Liège
Thème: l’état des lieux de la négociation du partenariat pour la mobilité; le soutien à la société civile et la citoyenneté transnationale
* Quelle place pour la famille progressiste en Tunisie?
Carmen Romero Lopez, MeP
Avec Stefanie Ricken, FES et Yonnec Polet, PES
Modérateur : Javier Moreno Sanchez, S&D Vice Secretary General
Thème: quelle famille progressiste, quels partenariats possibles
Clôture: Pierantonio Panzeri, MeP, Président de la délégation Maghreb

LISTE DES PARTICIPANTS TUNISIENS
Belgique :
1. FETCA asbl FEDERATION EURO-TUNISIENNE POUR UNE CITOYENNETE ACTIVE / Hajer Triki et Moez Boukhriss
2. CVDT asbl COMITE DE VIGILANCE POUR LA DEMOCRATIE EN TUNISIE / Hend Mizouni (oratrice) et Samia Kchaoui
3. ADTB asbl ASSOCIATION DES DEMOCRATES TUNISIENS AU BENELUX / Zeineb Ben Achour (oratrice) et Mohammed Hamrouni
4. ADD asbl ASSOCIATION BELGO-TUNISIENNE POUR LA DEMOCRATIE ET LE DEVELOPPEMENT / Abdelfattah Touzri
5. WAFA / Mohammed Ellouze
Luxembourg :
6. FETCA asbl FEDERATION EURO-TUNISIENNE POUR UNE CITOYENNETE ACTIVE / Mohammed Khelifi (section FETCA Luxembourg)
France :
7. FTCR FÉDÉRATION DES TUNISIENS POUR UNE CITOYENNETÉ DES DEUX RIVES / Tarek Ben Hiba
8. UNI*T UNION POUR LA TUNISIE / Wajdi Limam (orateur) et Nadia Tarhouni
9. ADTF ASSOCIATION DÉMOCRATIQUE DES TUNISIENS EN FRANCE / Tarek Toukabri
Italie
10. PONTES ASSOCIAZIONE / Ouejdane Mejri
Grande-Bretagne
11. ETTAKATOL / Afef Daoud
Tunisie
12. MAGHREB Magazine / Aymen Gharbi et Khansa Ben Tarjem

LISTE DES PARTICIPANTS EUROPEENS
1. S&D MePs
Véronique de Keyser, Vice Présidente du Groupe S&D au Parlement européen
Pierantonio Panzeri, Président de la délégation Maghreb
Carmen Romero Lopez, membre de la délégation Maghreb
Inès Ayala Sender, membre de la délégation Maghreb

2. S&D Staff
Javier Moreno Sanchez, Secrétaire Général Adjoint
Emmanuelle Le Texier, Conseillère politique Maghreb
Zoltan Simon, Conseiller politique Mashrek
Cécilia Gondard, Conseillère politique GPF (Global Progressive Forum)
Jorgen Siil, Conseiller politique Affaires étrangères

3. FEPS Fondation européen d’études progressistes / David Kitching, Policy Advisor
http://www.feps-europe.eu

4. FES Friedrich-Ebert-Stiftung / Stefanie Ricken, Senior Policy Officer Enlargement
http://www.fes-europe.eu

5. PSE Parti Socialiste européen / Yonnec Polet, Secrétaire général adjoint
http://www.pes.eu/fr

6. EODS Election Observation and Democracy Support / Gilles Saphy, Directeur et Barbara Smith
http://www.europarl.europa.eu/intcoop/election_observation/default_en.htm

7. Service Européen d’Action extérieure / Olivier Quinaux, Desk Tunisie
http://eeas.europa.eu/index_en.htm

8. Fédération Wallonie Bruxelles / Rajae Essefiani, Conseillère politique Maghreb
http://www.federation-wallonie-bruxelles.be

9. Université de Liège / Jean Michel Lafleur
http://www.ulg.ac.be/cms/c_5000/home

Source : http://www.vdekeyser.be/2013/01/10/atelier-tunisie-ce-jeudi-10-janvier-au-parlement-europeen/