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samedi 27 juillet 2013

Betoging aan Tunesische ambassade tegen moord op Brahmi



za 27/07/2013 - 18:54 Belga

Aan de Tunesische ambassade aan de Tervurenlaan in Sint-Pieters-Woluwe was er een betoging tegen de moord op de Tunesische oppositiepoliticus Mohamed Brahmi. Volgens de politie van de zone Montgomery waren de manifestanten met 50.
Mohamed Brahmi werd donderdag vermoord toen hij zijn woning in Tunis verliet. Hij was de stichter van de partij Attayar Achaabi, een kleine partij die het opneemt tegen de partij Ennahda van het regime.
De betogers in Brussel weigerden in dialoog te gaan met de ambassadeur van Tunesië in Brussel. "We zijn al eens in februari ontvangen op de ambassade, maar het onderzoek naar de zaak-Chokri Belaïd heeft niets opgeleverd", zei Fethi El Hadjali, voorzitter van het Waakzaamheidscomité voor de Democratie in Tunesië. "De Tunesische regering is niet in staat om de veiligheid van de bevolking te garanderen. Ze moet ontslag nemen."
Het was de tweede politieke moord in Tunis op een half jaar tijd. Begin februari werd Chokri Belaïd, leider van het Volksfront al vermoord.
"Neen aan het politieke geweld", "neen aan de straffeloosheid", scandeerden de betogers. Ze eisen een onafhankelijk onderzoek en protesteren tegen elk geweld dat verdeeldheid bij het volk wil zaaien. Ze willen het herstel van de democratie.

http://www.deredactie.be/cm/vrtnieuws/regio/brussel/belga_20130727_betoging_aan_tunesische_ambassade

vendredi 26 juillet 2013

Communiqué de presse : Un autre assassinat politique en Tunisie ! Et encore un opposant !

Liège, le 25 juillet 2013
Un  autre assassinat politique en Tunisie !
Et encore un opposant !
Communiqué de presse


Nous apprenons avec une profonde tristesse et une grande colère l’assassinat de l’opposant Mohamed Brahmi, membre de la constituante et leader du parti le Mouvement populaire.
Nous présentons nos sincères condoléances à sa famille, ses proches et ses camarades et frères de lutte et à tout notre peuple, auquel il était dévoué.

Nous dénonçons avec énergie et avec la plus grande fermeté cet acte criminel et toutes les formes de violence qui veulent déstabiliser notre pays et semer la division dans les rangs de notre peuple.
Nous imputons la responsabilité politique de l’ampleur de cette violence au gouvernement. Nous appelons toutes les forces démocratiques et patriotiques ainsi que les composantes de la société civile à la plus grande vigilance et à la nécessité de demeurer unies face aux périls qui guettent notre peuple.

Nous devons par cette unité barrer la route à tous ceux qui essayent d’entraver la réalisation des objectifs de la révolution tunisienne.
 
Nous appelons la communauté tunisienne, les composantes de la société civile et tous les amis de notre pays à se rassembler ce samedi 27  juillet 2013 à 14h00 devant l’Ambassade de Tunisie à Bruxelles, Av. de Tervuren, 278 1150 Bruxelles, pour dire :

-  Non à la violence politique et non à l’impunité.
-  Pour une enquête indépendante disposant de tous les moyens nécessaires pour faire la lumière sur cet acte ignoble.


Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie
N° asbl        : 839975260
Siège           : Rue Artus Bris 13, 4031 Angleur, Belgique
N° Compte   : 000-3260295-28
Mail             : cvdtunisie@gmail.com
Twitter        : @Asso_cvdtunisie
GSM             : +32497211901

mardi 16 juillet 2013

Lettre ouverte aux associations démocratiques tunisiennes en diaspora

Chers compatriotes, Chers amis
Le 19-20-21 août prochain, se tiendra à Hammamet un « Symposium sur la politique nationale en matière d’immigration ». Il est organisé par le Secrétariat d’Etat à l’immigration avec la collaboration de l’OTE.
Le Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie (CVDT) a décidé de boycotter cet événement et appelle toutes les associations démocratiques tunisiennes en diaspora à en faire de même.
Les personnes et associations interpellées par notre appel trouveront dans les documents ci-joints les raisons qui nous ont amenés à adopter une telle position.
Pour toute information et tout contact éventuels, voici nos coordonnées :

Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie (asbl)
N° asbl : 839975260
N° compte : BE37000326029528

Mail : cvdtunisie@gmail.com
Blog :http://cvdtunisie.blogspot.com/
Twitter : @Asso_cvdtunisie
GSM:
+32497211901 



Instance représentative des Tunisien(ne)s à l’Etranger :
Reprendre l’initiative
Lettre ouverte aux associations démocratiques tunisiennes en diaspora
Conseil supérieur de l’immigration, Conseil consultatif des Tunisiens à l’étranger, Haut conseil des Tunisiens à l’étranger… Depuis la révolution, les noms ont changé pour désigner l’instance qui représenterait les Tunisien(ne)s de la diaspora, mais l’idée de fond est restée la même. Cette constance a une raison simple : plus d’un(e) Tunisien(ne) sur dix vit à l’étranger et cette diaspora a transféré vers la Tunisie plus de 1,5 milliards de dollars en 2012, pour ne citer qu’un chiffre. Il est donc légitime et nécessaire qu’elle ait un outil pour faire entendre sa voix tant sur la situation dans le pays d’origine que sur ses problèmes spécifiques dans les différents pays d’accueil.
Il est fondamental de rappeler ici que cette voix autonome s’est exprimée dès le début de la révolution : manifestations de solidarité, rassemblements devant les représentations diplomatiques et consulaires, travail de neutralisation des RCDistes, interpellations politiques, naissance de nouvelles associations… Elle s’est aussi exprimée par la participation massive aux élections d’octobre 2011, et par le rôle décisif des associations démocratiques dans l’encadrement de ces élections, leur bon déroulement et la mise en échec des tentatives des RCDistes pour les saboter. Elle s’est enfin exprimée par la participation aux premières démarches pour doter la diaspora d’un outil qui lui soit propre. Parmi ces démarches : les Assises de l’immigration tunisienne à l’étranger et la réflexion assez avancée (sur la vision de l’instance et ses implications) de membres du Conseil de Défense de la Révolution à Liège.
Or, après l’élection de la Constituante, le gouvernement provisoire par le biais de M. Jaziri, Secrétaire d’Etat à l’immigration, a eu une attitude pour le moins inattendue. Au lieu d’encourager et de soutenir cette dynamique, au lieu de la considérer comme quelque chose de positif après la passivité des années noires du Benalisme, il l’a considérée comme une menace et a peu à peu entrepris de la briser. Doublement : démobiliser et contrôler les personnes et les associations actives d’une part et, d’autre part, reprendre l’initiative.
Pour atteindre ce but, il n’était pas difficile de neutraliser les RCDistes : s’ils se tiennent tranquilles, ils pourront garder leurs postes, comme en témoigne le maintien du Consul et du Secrétaire du consulat. Il n’était pas difficile non plus de démobiliser les personnes proches des partis au gouvernement, en faisant valoir notamment que tout activisme de leur part serait un soutien à « l’opposition », comme en témoigne leur passivité face aux incidents de Siliana ou face à l’assassinat de Chokri Belaïd. En revanche, démobiliser et contrôler les personnes qui aspiraient à autre chose qu’à du « Benalisme avec un personnel partiellement rénové » était un problème qui exigeait d’autres méthodes.
Et tout d’abord celle qui consiste de la part de M. Jaziri, à semer ou à renforcer les divisions : entre les associations (chacune avait ses sympathies tant en Tunisie qu’en Belgique), entre les individus (avec leurs ambitions) et les associations (avec leur fragile unité), ou entre « l’élite » (les prétendues compétences) et la « masse » de la diaspora.

L’autre méthode a eu pour but de reprendre peu à peu l’initiative. Elle a consisté principalement à multiplier les projets sans lendemains. Outre le folklore médiatique à visée électorale, ces projets permettaient en premier lieu de gagner du temps. Ils permettaient ensuite et surtout de créer de l’attentisme au sein des associations de la diaspora. Ils permettaient enfin, en effaçant ou en rendant floue la frontière entre les réseaux RCDistes et les associations démocratiques dans l’agenda des rencontres, d’exploiter la division que cela faisait naître entre les partisans de la « politique de la chaise vide » et les partisans du « si tu n’es pas autour de la table, tu seras au menu ». Ce faisant, ils permettaient de garder l’initiative et de distraire les personnes concernées de l’élaboration collective de leur propre vision de l’instance représentative.
Parmi ces projets, il y a le recrutement au printemps dernier, via l’Office des Tunisiens de l’Etranger (OTE), de Mme Barboura de l’association Amel (France) pour, dit-elle, « assurer la mise en place et la supervision du Haut Conseil des Tunisiens à l’Etranger ». Il n’est en fait que le projet le plus récent, car il a été précédé par bien d’autres. Il y a d’abord eu le Forum des associations à Gammarth (juillet 2012), puis la consultation des associations sur la proposition du chargé de mission au sein du secrétariat d’Etat, M. Azzouz (septembre 2012), enfin de nouvelles consultations confiées à M. Belhaj, attaché social au consulat de Belgique-Luxembourg (décembre 2012).
Or la méthode qui a produit ce feuilleton n’a pas été abandonnée. Maintenant, il y a encore un nouvel épisode en préparation pour les 19-20-21 août prochain : un « Symposium sur la politique nationale en matière d’immigration ». Il est organisé par le Secrétariat d’Etat à l’immigration avec la collaboration de l’OTE à la direction duquel les RCDistes continuent d’officier en toute impunité (Louizi, Mansour…).
Ces manœuvres doivent être mises en échec, car il est devenu évident qu’elles sont le produit d’une volonté politique d’empêcher la société civile démocratique en diaspora de penser et d’agir pour elle-même. Il est donc temps pour celle-ci de prendre conscience de cette situation et de reprendre l’initiative. Et elle a l’occasion de le faire : boycotter le forum du mois d’ août prochain et élaborer son propre projet. Collectivement, de manière autonome et, surtout, sans attendre.

Liège, le 13 juillet 2013
Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie (asbl)
N° asbl : 839975260
N° compte : BE37000326029528
Mail : cvdtunisie@gmail.com
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GSM:
+32497211901
 

dimanche 14 juillet 2013

Rassemblement devant le siège de Haut Représentant de l'Union pour les Affaires étrangères

Le Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie remercie tous ses membres et sympathisants présents au rassemblement qui a eu lieu ce jeudi 27 juin 2013 devant le siège de Haut Représentant de l'Union pour les Affaires étrangères (Avenue de la Joyeuse Entrée, Bruxelles). Nous remercions également les collaborateurs de Madame Catherine ASHTON, pour l’intérêt sincère qu’ils ont accordé à nos revendications.

 

lundi 8 juillet 2013

Communiqué de Presse : Situation actuelle en Egypte


Liège, le 07 juillet 2013

Commencée des années auparavant et perturbée un moment par les élections, la mobilisation populaire qui a abouti au renversement de Moubarak en janvier 2011 a continué sous diverses formes. Cette mobilisation est motivée principalement par le besoin de justice sociale et de démocratie. Or les avancées sur ces deux points sont quasiment nulles. Le mécontentement du peuple à l’égard du gouvernement et du président de la mouvance des Frères musulmans est donc légitime. Ce mécontentement alimente la mobilisation existante et en suscitera de nouvelles.

Pour les groupes sociaux dominants égyptiens (dont une partie des Frères musulmans) et leurs alliés extérieurs (Etats-Unis, Pays du Golfe, Israël), ce bouillonnement révolutionnaire est dangereux. Il implique en effet une accumulation des progrès en matière de compréhension des enjeux, de combativité et d’organisation qui menace leur domination et empêche la « stabilité » dont ils rêvent. Avec leurs alliés extérieurs, ils avaient été obligés de « lâcher » Moubarak et de trouver une alternative de moindre mal : les Frères musulmans. Ceux-ci ont en effet, par leur implantation populaire, une capacité de récupération relativement intacte et, par leur élite sociale, sont intégrés au modèle économique dominant, principalement par le biais de ce que certains appellent « l’économie de marché de bazar ».

Dans ce face à face entre les « déshérités mobilisés » et les « privilégiés inquiets », l’armée n’est pas neutre, contrairement à ce qu’on tente de nous faire croire. Elle domine de larges pans de l’économie et beaucoup de ses hauts gradés ont été parmi les principaux bénéficiaires des privatisations massives du secteur public amorcée du temps de Sadate. En interne, elle est ainsi devenue l’un des piliers de l’ancien régime. Dans les relations extérieures, elle est un élément-clé du blocus contre Gaza, de la coordination sécuritaire avec l’Etat sioniste et surtout de l’ingérence des Etats-Unis dont elle reçoit un subside de près d’un milliard et demi de dollars par an (hors dons de matériels).

Or, profitant des « des erreurs de gestion des Frères musulmans », c’est cette armée qui vient d’oser un coup d’Etat. Elle a renversé un président démocratiquement élu, suspendu la constitution approuvée par référendum, dissout le Sénat, procédé sans base légale à des arrestations ciblées, tiré sur des manifestants, fait taire les chaînes de télévision qui ne lui plaisent pas et, profitant d’un incident au Sinai, fermé le passage de Rafah entre Gaza et l’Egypte – une des conséquences positives du « printemps égyptien » sur la Palestine : le desserrement du blocus.

L’armée a ainsi atteint plusieurs buts à la fois. Elle a délogé les Frères musulmans comme alternative provisoire, approfondi les divisions au sein du peuple égyptien et supprimé le minimum des minimum de la démocratie représentative : la légitimité des urnes. Elle a surtout – et c’est le plus grave - renvoyé le peuple égyptien à sa minorité et à sa passivité : il ne peut rien par lui-même, il a besoin de « sauveurs ». Ce faisant, l’armée a fait les premiers pas vers le rétablissement de l’ordre ancien. L’heure de la répression a sonné.

Le Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie (asbl), dénonce sans détours le coup de force de l’armée et les ingérences extérieures dans les affaires intérieures de l’Egypte. Il appelle toute la société civile, d’ici comme d’ailleurs, à en faire de même. Il rappelle que le progrès en matière sociale en Egypte ne peut se faire qu’au détriment des groupes sociaux dominants dont l’armée est partie intégrante : cette armée ne peut donc nullement être une alliée du peuple. Il rappelle surtout que le progrès en matière de démocratie est précisément le progrès dans la capacité du peuple à réfléchir, à s’organiser et à agir par lui-même.


Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie
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