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vendredi 27 mai 2011

Cahier de doléances : Assises de l’immigration tunisienne et des TunisienNEs à l’Etranger

Assises de l’immigration tunisienne et des TunisienNEs à l’Etranger
Samedi 7 mai 2011 – Université Paris VIII
 
Cahier de doléances
 
  • DEMANDER au gouvernement français et à tous les pays d’accueil qui ont adopté sa politique en matière d’immigration, à récupérer, annuellement, les quotas d'« immigration choisie » non attribués pour régulariser des immigrés sans papiers.
  • GARANTIR le secret des données personnelles récoltées par les pays d’accueil - qui en aucun cas - ne doivent être divulguées aux représentations consulaires.
  • MULTIPLIER les antennes consulaires et les rapprocher des citoyens tunisiens.
  • REGLER le problème des cartes d’identité pour le vote dans les pays d’accueil
  • FAIRE un audit concernant l’argent utilisé par les consulats et mettre en place des commissions anti-corruption aussi bien dans les pays d’accueil qu’en Tunisie.
  • METTRE en place des permanences juridiques au sein de toutes les représentations consulaires.
  • REFONDER l’O.T.E et redéfinir ses missions.
  • GARANTIR un retour digne et décent aux Harragas et FAVORISER celui qualifié de « Bagage minimum ».
  • BANNIR l’utilisation des circuits parallèles en matière de devises
  • GARANTIR la maîtrise des prix pour les billets d’avion ou de bateau (Tunisair et CMT)
  • METTRE en place une commission interministérielle (affaires étrangères, intérieur, commerce, transport,etc.) qui aura pour mission de faciliter les échanges entre les Tunisiens de l'étranger et leur pays
  • VEILLER à une meilleure répartition quant aux quotas de vols charter et chercher à atteindre un certain équilibre entre les différents aéroports de la Tunisie (entre Sfax et Monastir par exemple.)
  • COMMUNIQUER de façon plus efficace sur l’aide au retour, dans les consulats et diverses instances consulaires
  • METTRE en place un dispositif d'aide à l'investissement, une sorte de Centre de Promotion de l’Investissement International en Tunisie (C.P.I.I.T), qui sera en charge de faciliter les procédures administratives, élargir les réseaux professionnels en Tunisie, mieux définir les besoins du marché tunisien,etc.
  • ENCOURAGER et mettre en valeur les projets à dominante écologique et favoriser les énergies renouvelables et vertes.
  • RÉALISER des enquêtes auprès de l’Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation pour mieux cerner les besoins et pouvoir ainsi travailler avec les ambassades dans les pays d’accueil.
  • CRÉER un Conseil Supérieur pour l’Immigration en Tunisie avec une ou plusieurs antennes dans les pays d’accueil.
  • RÉDIGER et ADOPTER une Charte garantissant les droits, la liberté et la citoyenneté pleine et entière pour tout Tunisien, quel que soit son pays de résidence.
  • VALORISER le rôle des associations de l’immigration et mettre en place une coordination associative permanente élue démocratiquement.
  • METTRE à disposition des associations tunisiennes ou s'occupant de l'immigration des locaux dans les consulats généraux en vue d’une meilleure collaboration entre les instances consulaires et le tissu associatif
  • TRANSFORMER « Botzaris » (à Paris) et les autres locaux ayant appartenu au RCD et lui ayant servi de base arrière, en centres culturels, centres d’animation, maison des associations tunisiennes, centres d’hébergement et de réinsertion socioculturelle, etc.
  • FACILITER le développement de la communication sur internet (création de sites, blog, web 2.0, etc.) par la formation continue ou en alternance et créer un ou plusieurs sites (plateformes numériques en ligne) pour faire circuler l’information.
  • ETABLIR la liste des responsables du RCD et des Munāchidīn dans les pays d’accueil et faire en sorte qu’ils ne soient plus éligibles.
  • ENVOYER une délégation en Tunisie pour cerner les besoins, demandes et revendications nécessaires à la rédaction de la nouvelle constitution.
  • RENDRE obligatoire la déclaration des biens et revenus de chaque élu avant et après son mandat.
  • GARANTIR l’indépendance des représentations diplomatiques
  • ABOLIR la loi adoptée le 22 portant amendement de l’article 61bis du code pénal pour réprimer les actes jugés contraires aux intérêts économiques du pays à l’étranger.
  • METTRE en place un dispositif d'aide aux victimes de discrimination dans les pays d'accueil (à l’instar de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité en France)
  • GARANTIR aux Tunisiens résidant à l'étranger - et ce quelle que soit leur situation administrative - de participer à la vie politique de la Tunisie (militer dans des partis politiques, voter, etc.)
  • FAVORISER l’apprentissage de la langue d’accueil.
  • REDYNAMISER l’apprentissage de la langue arabe et berbère  par les binationaux par le développement d’écoles d’été mieux réparties géographiquement.
  • FAVORISER et encourager le recrutement des professeurs tunisiens de langue arabe dans établissements scolaires des pays d’accueil.
  • ADAPTER les programmes pédagogiques liés à l’enseignement de la langue et civilisation arabes à la réalité des Tunisiens à l’étranger.
  • ATTRIBUER équitablement des bourses d’étude, sur les seuls critères sociaux et de compétence.
  • FACILITER l’accès des étudiants tunisiens, au marché du travail et à un logement décent (les consulats pourraient se porter garants)
  • REVALORISER les équivalences de diplômes tunisiens
  • NOMMER des attachés culturels qualifiés et sans aucun rattachement politique (neutralité totale) et favoriser le recrutement de Tunisiens résidant dans les pays d’accueil et connaissant bien leurs réalités socioculturelles.
  • FAIRE de la compétence le seul critère d’engagement du personnel consulaire.
  • REDÉFINIR et distinguer les missions d’un attaché social de celles d’un attaché culturel.
  • VALORISER l’apport des artistes tunisiens résidant à l’étranger et renforcer le métissage culturel.
  • METTRE en corrélation la diversité culturelle et la démocratie
  • METTRE en place des instituts et centres culturels dans les pays d’accueil en renforçant l’implication des acteurs culturels tunisiens sur place. Ces centres pourraient être le siège de radios et chaînes de télévision (sur le web ou autre) dédiées à l’immigration tunisienne. Ils pourraient également disposer de bibliothèques et de médiathèques.
  • METTRE en place un Festival des Créateurs Tunisiens à l’Etranger en facilitant les rencontres et échanges interculturels entre les artistes des deux rives de la Méditerranée.
  • ALLOUER des Aides à la création et des subventions étatiques aux porteurs tunisiens de projets artistiques à l’étranger.
  • SUPPRIMER définitivement les comités de censure (la fameuse Ta'chira) et donner des garanties juridiques.
  • REVOIR les conventions entre la Tunisie et les pays d’accueil concernant le droit du travail et notamment le statut des intermittents et surtout à propos du cumul des heures quand les artistes tunisiens ou binationaux résidant à l’étranger se produisent en Tunisie et ce pur garder leur statut. (Etablir des accords avec le pôle emploi en France par exemple.)
  • RENFORCER le mécénat et créer des partenariats avec les grandes fondations pour la mise en place et le financement de projets culturels en Tunisie.
  • PRIVILÉGIER les compétences locales et celles des Tunisiens résidant à l’étranger.
  • PROPOSER des avantages fiscaux pour les entreprises tunisiennes qui cofinancent des projets culturels sur place.
  • DÉVELOPPER un tourisme culturel, éthique, écologique et solidaire en valorisant le patrimoine historique et naturel de la Tunisie.
  • ALLÉGER les formalités administratives pour les porteurs de projets tunisiens qui résident à l’étranger et qui souhaitent mettre en place des projets en Tunisie.
  • CRÉER une instance à l’instar de la SACD et de la SACEM (en France) pour protéger les droits d’auteur et tous les créateurs tunisiens.
  • PROTÉGER juridiquement les libertés sur internet
  • CRÉER un fonds d’acquisition des œuvres des artistes tunisiens et des artistes tunisiens résidant à l’étranger et mettre en place une discrimination positive (quotas) à l’égard de ces derniers.
  • CRÉER un Comité Indépendant de Défense des Droits des Artistes et Créateurs Tunisiens d’Ici et de là-bas
  • RÉVISER les programmes scolaires en Tunisie (en ôter toute propagande) et mettre en place des Conférences Bilatérales entre la Tunisie et les pays d’accueil pour réviser les programmes d’histoire dans ces pays en ce qui concerne la référence à l’apport de la civilisation arabo-musulmanes médiévales aux sociétés occidentales, tempérant ainsi la sacro-sainte mention « la civilisation judéo-chrétienne »
  • FAIRE référence à la mémoire de l’immigration tunisienne dans les manuels scolaires tunisiens.
  • DÉMOCRATISER les formations de qualité
  • FACILITER et renforcer les résidences de création pour les artistes tunisiens des deux rives
  • FACILITER l’accès aux programmes et productions artistiques tunisiennes à l’étranger.
  • FAVORISER la création contemporaine
  • LANCER une campagne de sauvegarde du patrimoine tunisien
  • RESPECTER les diversités linguistiques et culturelles en Tunisie
  • FAIRE un inventaire du patrimoine archéologique et de la biodiversité en Tunisie.
  • RESTITUER les œuvres pillées par la colonisation, les dictateurs et trafiquants.
  • CHANGER les dispositions qui régissent le FCR
  • SUPPRIMER la franchise de 1000 dinars dans le cadre du retour provisoire
  • AMÉLIORER les conditions de travail du personnel des consulats

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