Nous apprenons avec consternation et colère la signature par le gouvernement tunisien de l’accord pour « un partenariat de mobilité » avec l’Union européenne sans concertation avec la société civile et au mépris de ses revendications et de ses appels répétés de refus de se plier au dictat de la Commission européenne.
Cet accord, et en violation de la souveraineté de notre pays et de la dignité de notre peuple, fait des autorités tunisiennes de véritables gendarmes et geôliers pour exécuter la politique sécuritaire et répressive et attentatoire aux droits humains de l’Union européenne en matière d’immigration.
Cet accord consacre une politique d’externalisation des frontières européennes par la création dans notre pays d’un véritable système de sous-traitance des centres de rétention des illégaux, et de renforcement, non pas de la mobilité comme le laisse entendre cet accord, mais au contraire de l’imperméabilité des frontières sud de l’Europe.
Nous refusons avec force ,que nos représentations diplomatiques dans les pays de l’Union européenne se transforment en de véritables auxiliaires de la police des étrangers des Etats de l’Union pour faciliter l’expulsion de nos concitoyens « sans papiers » dans les pays européens qui ont fui la misère qui n’est que le résultat de la politique néolibérale du régime déchu soutenue pendant des décennies par les pays européens .
Nous considérons cette signature comme une véritable trahison nationale de toute la Communauté tunisienne vivant dans les pays de l’Union européenne et des principes et de l’esprit de la révolution tunisienne.
Cet accord reflète un esprit de soumission et d’abandon des intérêts supérieurs de notre pays de la part du gouvernement tunisien actuel qui s’est plié au dictat et à la politique néocolonialiste de l’Union européenne.
Nous dénonçons avec fermeté cette attitude et nous exigeons la démission immédiate du Ministre des affaires étrangères qui a donné l’ordre à l’ambassadeur de Tunisie à Bruxelles de signer cette déclaration commune.
Nous faisons appel à l’Assemblée Nationale Constituante d’interpeler le chef du gouvernement sur cette question et de prendre une décision dénonçant cet accord et de constituer une Commission réunissant des membres de l’Assemblée et des représentants de la société civile de l’intérieur et de l’immigration pour renégocier cet accord
Signatures :
Comité de vigilance pour la démocratie en Tunisie
Cet accord, et en violation de la souveraineté de notre pays et de la dignité de notre peuple, fait des autorités tunisiennes de véritables gendarmes et geôliers pour exécuter la politique sécuritaire et répressive et attentatoire aux droits humains de l’Union européenne en matière d’immigration.
Cet accord consacre une politique d’externalisation des frontières européennes par la création dans notre pays d’un véritable système de sous-traitance des centres de rétention des illégaux, et de renforcement, non pas de la mobilité comme le laisse entendre cet accord, mais au contraire de l’imperméabilité des frontières sud de l’Europe.
Nous refusons avec force ,que nos représentations diplomatiques dans les pays de l’Union européenne se transforment en de véritables auxiliaires de la police des étrangers des Etats de l’Union pour faciliter l’expulsion de nos concitoyens « sans papiers » dans les pays européens qui ont fui la misère qui n’est que le résultat de la politique néolibérale du régime déchu soutenue pendant des décennies par les pays européens .
Nous considérons cette signature comme une véritable trahison nationale de toute la Communauté tunisienne vivant dans les pays de l’Union européenne et des principes et de l’esprit de la révolution tunisienne.
Cet accord reflète un esprit de soumission et d’abandon des intérêts supérieurs de notre pays de la part du gouvernement tunisien actuel qui s’est plié au dictat et à la politique néocolonialiste de l’Union européenne.
Nous dénonçons avec fermeté cette attitude et nous exigeons la démission immédiate du Ministre des affaires étrangères qui a donné l’ordre à l’ambassadeur de Tunisie à Bruxelles de signer cette déclaration commune.
Nous faisons appel à l’Assemblée Nationale Constituante d’interpeler le chef du gouvernement sur cette question et de prendre une décision dénonçant cet accord et de constituer une Commission réunissant des membres de l’Assemblée et des représentants de la société civile de l’intérieur et de l’immigration pour renégocier cet accord
Signatures :
Comité de vigilance pour la démocratie en Tunisie
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