By Firas
Abid et Monia Ben Hamadi
En rouge:
Les articles
de la version du 1er juin, traduction de la commission de Venise http://www.venice.coe.int/webforms/documents/?pdf=CDL-REF(2013)032-f
Liste des amendements en
vrac (arabe): http://www.anc.tn/site/main/AR/docs/constitution/propos_proj_constit.pdf
En vert:
Les amendements de la commission des consensus
Préambule
:
Nous,
représentants du peuple tunisien, membres de l’Assemblée nationale
constituante;
Par fierté
pour la lutte de notre peuple afin d’accéder à l’indépendance et à la
construction de l’Etat et, par la suite, pour se débarrasser de la tyrannie,
répondant ainsi à sa libre volonté et concrétisant les objectifs de la
révolution, de la liberté et de la dignité ; Par fidélité au sang de nos
martyrs et aux sacrifices des tunisiens et tunisiennes au fil des générations
; Pour une rupture définitive avec l’injustice, la corruption et la tyrannie
;
Amendements:
N°6: Mentionner la date "du début
de la révolution, 17
décembre 2010”
(Taher Ilahi - Mvmt tunisien pour la liberté et la dignité AJROUDI, Hasni Badri
- Mvmt de la République NASRA)
N°27: remplacer “afin d’accéder à l’indépendance et
à…” par “et pour consacrer l’indépendance et la construction de l’Etat…” (Saad
Bouaiche-Indep ex Aridha, Moez Kammoun-El Amen)
N°153: Ajouter “oppression et humiliation” (Rafik
Tlili - Ennahdha)
N°195: Mettre “au nom de Dieu…” avant le mot
“Préambule” (Abdellatif Abid - TKTL , Samia Abbou - Tayyar)
N°196: Enlever deux virgules dans le premier
paragraphe (Abdellatif Abid - TKTL, Samia Abbou - Tayyar)
Sur la base
des enseignements de l’Islam et de ses finalités caractérisées par
l’ouverture et la modération, des nobles valeurs humaines et des principes des
droits de l’Homme universels, Inspirés par notre héritage culturel accumulé
tout le long de notre histoire, par notre mouvement réformiste éclairé fondé
sur les éléments de notre identité arabo- musulmane et sur les acquis
universels de la civilisation humaine, et par attachement aux acquis nationaux
que notre peuple a pu réaliser;
Amendements:
N°55: Remplacer “Sur la base des enseignements de
l’Islam” par: “Exprimant l’attachement de notre peuple aux enseignements de
l’Islam en tant qu’exemple
supérieur et principes complets, considérant qu’il (L’Islam) est l’un des
fondateurs principaux de l’humanité moderne et des droits de l’Homme
universels” (Rafik Tlili, Med
Karray Jerbi-Wafa)
N°63: Ajout: Droits de l’Homme universel
“qui
s’accordent avec les particularités culturelles du peuple tunisien” (Azed Badi, Ali Houiji-Wafa)
N°186: Inclure le principe de a dignité de l’homme au
début du préambule et le supprimer du début du 4ème paragraphe (Kalthoum
Badresddine et Mehrzia Laabidi - Ennahdha)
N°226:
Remplacer “Sur la base des enseignements de l’Islam” par “Exprimant
l’attachement de notre peuple aux enseignements de l’Islam” (Mouldi Riahi et
Asia Nafféti)
Œuvrant
pour un régime républicain démocratique et participatif dans le cadre d’un
État civil et gouverné par le droit et dans lequel la souveraineté appartient
au peuple qui l’exerce sur la base de l’alternance pacifique à travers des
élections libres, et du principe de la séparation et de l’équilibre des
pouvoirs ; dans lequel le droit de s'organiser, fondé sur le principe du
pluralisme, la neutralité administrative, la bonne gouvernance et des
élections libres constituent l’assise de la concurrence politique ; dans lequel
l’Etat garantit le respect des libertés et des droits de l’Homme,
l’indépendance de la justice, l’équité et l’égalité en droits et devoirs
entre tous les citoyens et toutes les citoyennes, et entre toutes les
catégories sociales et les régions ;
Amendements:
N°182: réecrire la première phrase, en ajouter la
suprématie de la constitution et de la souveraineté du peuple (Abdellatif Abid -
TKTL, Samia Abbou-Courant démocratique)
Sur la base
de la place qu'occupe l’être humain en tant qu'être digne ; Afin de consolider
notre appartenance culturelle et civilisationnelle à la nation arabe et
musulmane à partir de l’unité nationale fondée sur la citoyenneté, la
fraternité, la solidarité et la justice sociale ; En vue de soutenir l’Union
du Maghreb, qui constitue une étape vers l’union arabe et vers la
complémentarité entre les peuples musulmans et les peuples africains et la
coopération avec les peuples du monde ; Pour le triomphe des opprimés en tous
lieux, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, les mouvements de
libération justes, et en premier lieu le mouvement de libération
palestinienne, et afin de lutter contre toutes les formes de discrimination et
de racismes;
Amendements:
N°53: Ajout: ...et vers la complémentarité
“entres tous les
peuples des pays du Sud en
Afrique, Asie et Amérique Latine” et entre les peuples musulmans… (Rafik
Tlili-Wafa, Souhir Dardouri-exCPR)
N°54: Ajout: ...l’être humain en tant qu’être digne
“mosta5lifan fil 2ardh” (?) (Rafik Tlili-Wafa, Romdhane Doghmani-Mvmt
République NASRA)
N°56: Ajouter à la fin: “refus de toutes les formes
de normalisation avec l’odieuse
(baghidh) entité sioniste” (Rafik
Tlili-Wafa, Souhir Dardouri-exCPR)
N°61 et 175: “Lutter contre toutes les formes de
colonialisme et de racisme et à leur tête le sionisme” (61: Rabii Abdi, Azed Badi-Wafa / 175:
Mourad Amdouni et Fadhel Saghraoui - MP)
N°173: “Sur la base de la place qu'occupe l’être
humain en tant qu'être digne et notre appartenance culturelle… soutenir notre
appartenance méditérannéenne” (Fadhel Moussa et Salma Mabrouk -
Massar)
N°192: Suppression de 2 virgules (déjà supprimées
dans la traduction non officielle en français…) (Abdellatif Abid et fayçal
Jadlaoui - TKTL)
Conscients
de l’importance de la sauvegarde d’un environnement sain, de façon à garantir
la pérennité de nos ressources naturelles et la continuité d’une existence
paisible pour les générations futures, et afin de réaliser la volonté du
peuple d'être le bâtisseur de son histoire, convaincu que la science, le
travail et la création sont des valeurs humaines nobles, et d’être un peuple
pionnier aspirant à apporter une contribution supplémentaire à la
civilisation sur la base de l’indépendance des décisions nationales, de la
paix mondiale et de la solidarité humaine ;
Au nom du
Peuple, nous édictons, par la grâce de Dieu, la présente Constitution.
Amendements:
N°74:
Ajout au début du
dernier paragraphe: Conscients de l’importance “de contribuer
à la préservation du climat” et de la sauvegarde… (Dhamir
Manaï-ex Nida, Moez Kammoun-El Amen)
Chapitre
I : Dispositions Générales
Article 1:
La Tunisie est un État libre, indépendant et souverain, l'Islam est sa
religion, l'arabe sa langue et la République son régime
Amendements:
N°5: Ajout après l’Islam est sa religion: “et la
source principale
de sa législation” (Mohamed Hamdi
Ben Youssef - Mahabba, Brahim Hamdi - Indépendant)
N°42: Ajout: “Le Coran et la
Sunna sont les sources
principales de sa législation” (Mouldi Zidi-exAridha exNida, Jamel
Bouajaja-Ennahdha)
N°57: L’article 1 devient: “La Tunisie est un Etat arabe, libre, indépendant et souverain. L’Islam est
la
religion de son peuple, la
République son régime et c’est un Etat civil et une
partie de la “Oumma” arabe”. (Rafik Tlili-Wafa)
N°209: Ajouter “On ne peut pas lire les autres
articles en contredisant cet article” (Sana Hadded et Salma Sarsout -
Ennahdha)
N°227:
Ajouter un deuxième paragraphe : “Il n’est pas possible d’amender cet article”
(Ahmed Séfi, Sahbi Atig)
Article 2:
La Tunisie est un Etat à caractère civil, basé sur la citoyenneté, la
volonté du peuple et la primauté du droit.
N°94: Remplacer: “primauté du droit” par
“primauté de la
Constitution”. (Samia
Abbou-Courant démocratique, Ali Houiji-Wafa)
N°228:
Ajouter un deuxième paragraphe : “Il n’est pas possible d’amender cet article”
(Lobna Jeribi, Sahbi Atig)
Article 4:
Le drapeau de la République Tunisienne est rouge, en son milieu se trouve un
cercle blanc où figure une étoile rouge à cinq branches entourée d'un
croissant rouge tel que prévu par la loi.
L’hymne
national de la République Tunisienne est, dans les conditions définies par la
loi, «Humat Al-Hima» (Défenseurs de la patrie).
La devise
de la République Tunisienne est : Liberté, Dignité, Justice, Ordre.
Amendements:
N°28: remplacer “...entourée d’un croissant rouge tel que
prévu par la loi” par “...entourée d’un croissant rouge à droite” (?!).
Supprimer:
“Dignité” de la devise. (Saad
Bouaiche-Indep ex Aridha, Moez Kammoun-El Amen)
Article 5:
La
République tunisienne fait partie du Maghreb Arabe. Elle œuvre pour son unité,
et prend toutes les mesures pour y parvenir.
Amendements:
N°178: Remplacer le “maghreb arabe” par la
“nation
arabe” (Mourad Amdouni et Fadhel
Saghraoui - MP)
Article 6:
L’État est gardien de la religion. Il garantit la liberté de conscience et de
croyance et le libre exercice du culte. Il est le protecteur du sacré, garant
de la neutralité des mosquées et lieux de culte par rapport à toute
instrumentalisation partisane.
Amendements:
N°23: Supprimer “liberté
de conscience” et “libre exercice du culte” (Wissem Yassine, Ibrahim Hamdi
-Indépendants)
N°44 et 52: Supprimer: “garant de la neutralité des mosquées et
lieux de culte par rapport à toute instrumentalisation partisane” (44: Mouldi
Zidi-ex Aridha exNida, Jamel Bouajaja-Ennahdha. 52: Nejiba Baryoul, Kamel
Saadaoui-Ennahdha)
N°62: Supprimer la liberté de “conscience” (Azed Badi, Mabrouk Hrizi-Wafa)
N°95: Ajout à la fin de l’article: “Interdiction
absolue de toutes les formes de “takfir” et d’incitation à la haine et à la violence”
(Souhia Dardouri-exCPR, Ahmed Safi-POCT)
N°188: Supprimer “partisane” à la fin de l’article
(Jalel Bouzid - TKTL, Mahmoud Baroudi - Tahalof)
Article 7:
La famille est la cellule fondamentale de la société et l’État doit assurer
sa protection.
Amendements:
N°78: Ajout: La famille “qui repose sur le
mariage”... Remplacer “l’Etat doit assurer sa protection” par
“L’Etat doit oeuvrer à la protection juridique, sociale et économique de la
famille, pour garantir son
unité, sa stabilité et sa conservation” (Mounira Omri, Ahmed Smiai -
Ennahdha)
N°111: Ajout: La famille “qui repose sur le
mariage entre un homme et une femme”... (Habib Harguem - Ettakatol, Néjib Hosni-
Indépendant)
N°187: Réécriture “La famille est la cellule
fondamentale de la société et l’État cherche à la protéger” (Lobna Jeribi - TKTL
, Samia Abbou - Tayyar)
Article 9:
Tous Les citoyens ont le devoir sacré de préserver l’unité de la patrie, et
de défendre l'intégrité de son territoire.
Le service
national est obligatoire pour tous les citoyens selon les dispositions et les
conditions prévues par la loi.
N°38: Proposition de mettre la sacralité des
principes des articles 9 et 10 dans un même article 9 nouveau (Tarek Labidi,
Abdellatif Abid-Ettakatol)
Article 10:
Le paiement de l’impôt et la contribution aux charges publiques constituent un
devoir, conformément à un régime juste et équitable.
L’État met
en place les mécanismes à même de garantir le recouvrement de l’impôt, la
participation aux dépenses publiques, la bonne gestion des deniers publics,
d’interdire la corruption et de lutter contre l’évasion et la fraude fiscales.
Amendements:
N°29: remplacer “juste et équitable” par “se basant
sur les principes d’égalité et de
justice fiscale” (Faycel
Jadlaoui-Ettakatol, Tarek Bouaziz-Mvmt République NASRA)
N°39: En rapport l’amendement n°38, pas de grands
changements (Tarek Labidi, Abdellatif Abid-Ettakatol)
N°84: Remplacer “juste et équitable” par “se basant sur
l’équité et dans le but de réaliser la justice
sociale” (Hasna Marsit-exCPR,
Mahmoud Baroudi-Alliance démocratique)
N°108: Supprime: “la participation aux dépenses publiques”.
Ajout: L’Etat oeuvre à l’optimisation des dépenses
publiques et prend les mesures nécessaires pour dépenser selon les priorités de
l’économie nationale. (Mabrouka Mbarek, Ikbaal Msadaa - CPR)
N°218: Supprimer “lutter contre l’évasion et la
fraude fiscale” (Mounir Ben Hnia et Hédi Ben Brahem - Ennahdha)
N°225: pas compris comment le traduire
-__-
Article 11:
Il incombe à tous ceux qui assument les fonctions de Président de la
République ou de Chef du gouvernement ou qui siègent à l’Assemblée des
représentants du peuple ou aux instances constitutionnelles indépendantes ou
qui exercent toute autre haute fonction, de déclarer leurs biens tels que
prévu par la loi.
N°92: Ajout: de déclarer leurs biens “et les biens
de leur femme et de leurs enfants, avant et après la prise
de fonction” tel que prévu par la loi(Baya Jaouadi, Jamel Bouajaja -
Ennahdha)
Article 12:
L'Etat a pour objectif de réaliser la justice sociale, le développement
durable, l'équilibre entre les régions et une exploitation rationnelle des
richesses nationales.
Amendements:
N°8: Ajout du principe de discrimination
positive (Anouar Marzouki - El
Amen, Saad Bouaiche - Indep ex-Aridha)
N°112: L’Etat a “l’obligation” de réaliser la justice
sociale “et des conditions de vie décentes” (Ali Houji, Azed Badi - Wafa)
N°176: “ a pour objectif” devient “s’engage” (Mourad
Amdouni - MP, Najib Hosni - indép)
N°177: Ajout d’un article : “Tout traitement avec le
sionisme ou
l’entité sioniste est un crime punit par la loi” (Mourad Amdouni et Fadhel Saghraoui,
MP)
Article 13:
L’État s'engage à soutenir la décentralisation et à l'adopter sur tout le
territoire national dans le cadre de l'unité de l'Etat.
Amendements:
N°86: Ajout d’un paragraphe: “L’Etat assure la
distribution juste
des ressources et des services entre les régions, les groupes et les
générations et prend les mesures nécessaires pour cela” (Mouna Ben Nasr-ex
Moubadara, Abdellatif Abid-Ettakatol)
Article 14:
L’administration publique est au service du citoyen et de l’intérêt général.
Son organisation et son fonctionnement sont soumis aux principes de neutralité,
d’égalité et de continuité du service public, conformément aux règles de
transparence, d’intégrité, d’efficacité et de redevabilité.
N°96: Ajout à la fin: Les attributions du médiateur
administratif et son organisation sont énoncées par la loi (Amor Chettoui-CPR,
Samia Abbou-Courant démocratique)
Article 15:
L'Etat garantit la neutralité des institutions éducatives par rapport à toute
instrumentalisation partisane.
Amendements:
N°60: L’article devient: “L’Etat agit en faveur du
renforcement du rôle de l’institution éducative dans la formation des
générations pour faire en sorte qu’elles soient aptes à acquérir la
connaissance, la science et la créativité dans tous les domaines de la vie en
société”. (Abderraouf Ayadi, Azed Badi-Wafa)
Article 18:
Les forces de sécurité nationale sont chargées de préserver l'ordre public,
de veiller à la sécurité et à la protection des individus, des institutions
et des biens, de l’application de la loi dans les limites du respect des
libertés en toute neutralité.
N°91: Modifier: “La sécurité nationale est une
sécurité républicaine” et elle est chargée de… (Baya Jaouadi, Dalila Babba -
Ennahdha)
N°118: Ajout: Dans les limites du respect
“des
droits” et des libertés, en toute
neutralité “par rapport à
l’activité politique” (Ali Houiji
- Wafa, Foued Thameur-FNP bloc démo)
Article 19:
Les Traités internationaux approuvés par l'Assemblée des représentants du
peuple et ensuite ratifiés, ont un rang supra-législatif et
infra-constitutionnel.
Amendements:
N°59: Ajout d’un article après le 19 disposant:
“Toutes les formes de normalisation avec le sionisme ou
l’entité sioniste est un crime puni par la loi” (Azed Badi, Rabii
Abdi-Wafa)
Article
Additionnel après le 20:
N°224: Ajouter un article à 3 paragraphes sur la
publication au JO des informations relatives aux ressources naturelles, que ces
ressources sont la propriété du peuple et la distribution des recettes (Mohamed
Allouch, Ali Houiji)
Chapitre
II : Droits & Libertés
Article 20:
Les citoyens et les citoyennes, sont égaux en droits et devoirs. Ils sont
égaux devant la loi sans discrimination aucune.
L’État
garantit aux citoyens les libertés et les droits individuels et collectifs. Il
leur assure les conditions d’une vie décente.
Amendements:
N°:117: Supprimer: “Il leur assure les conditions
d’une vie décente” (pour l’ajouter à l’art.12) (Ali Houiji, Azed Badi -
Wafa)
Article 21:
Le droit à la vie est sacré, il ne peut lui être porté atteinte que dans des
cas extrêmes fixés par la loi.
Amendements:
N°85: “Le droit à la vie est sacré, la loi
protège ce
droit et la peine de mort est
interdite” (Hasna Marsit-exCPR,
Néfissa Marzouki-Ettakatol)
Article 23:
L’État
protège la vie privée, l’inviolabilité des logements, et la confidentialité
des correspondances, des communications et des données personnelles. Tout
citoyen a le droit de choisir librement son lieu de résidence, de circuler
librement à l’intérieur du territoire, ainsi que le droit de le quitter. Nul ne
peut porter atteinte à ces droits et libertés sauf dans des cas définis dans
la loi et en vertu d’une décision de justice.
Amendements:
N°229:
Supprimer la dernière phrase à partir de “nul ne peut…” (Imed Hammémi, Farida
Laabidi)
Article 29:
Tout détenu a droit à un traitement humain qui préserve sa dignité. Lors de
l’exécution des peines privatives de liberté, l’État doit considérer
l’intérêt de la famille et veiller à la réhabilitation du détenu et à sa
réinsertion dans la société.
Amendements:
N°18: Le détenu a le droit de retourner à son
travail après avoir purgé sa
peine, sauf décision juridique. (Mohamed Allouch - Troisième Voie, Ali Houiji -
Wafa)
Article 30
:Les libertés d’opinion, de pensée, d’expression, d’information et de
publication sont garanties.
Les
libertés d'expression, d’information et de publication ne peuvent être
limitées que par une loi qui protège les droits des tiers, leur réputation,
leur sécurité et leur santé.
Ces
libertés ne sauraient être soumises à un contrôle préalable.
Amendements:
N°7: Ajout: Criminaliser
“l’atteinte au sacré que sont le
divin, le Coran et le Prophète” (Béchir Chammam, Baya Jaouadi -
Ennahdha)
N°230:
Modifier le premier paragraphe “les libertés d’opinion, d’expression,
d’information et de publication sont garanties” (Hasna marsit, Salma
Mabrouk)
Article 31:
Le droit d’accès à l’information est garanti, à condition de ne pas
compromettre la sécurité nationale ou des droits énoncés dans la
Constitution.
Amendements:
N°80: Remplacer “sécurité nationale” par “sécurité
nationaliste? (9awmi)” (Hanen Sassi-UPL, Soulef Ksontini-Ennahdha)
N°105: Nouvelle version: “L’Etat garantit
le droit à
l’information. Il garantit le
droit d’accès à l’information. Il garantit le droit d’accès aux
réseaux de communication et la neutralité du Net” (Iyed Dahmani - Joumhouri, Ahmed Essefi -
POCT)
N°217: Ajout d’un article après le 31: “ L’État se
charge de la collecte des statistiques “concernant les domaines économiques,
démographiques, sociales et environnementales. l’État garantit aux citoyens le
droit à une information statistique officielle neutre et transparentes et
disponible pour tous en garantissant le secret des informations personnelles”
(Amel Ghouil et Kamel Ben Romdhane - Ennahdha)
N°231:
Supprimer à partir de “à condition …” (Hasna Marsit, Salma Mabrouk)
Article 32:
Les libertés académiques et la liberté de la recherche scientifique sont
garanties.
L’État
fournit les moyens nécessaires au développement de la recherche scientifique
et technologique.
Amendements:
N°14: Les libertés en question sont garanties
“selon les
dispositions de la loi” (Fayçal
Jadlaoui - Ettakatol, Azed Badi -
Wafa)
Article 34:
Est garantie, la liberté de constituer des partis politiques, des syndicats et
des associations. La loi fixe les procédures de formation des partis
politiques, des syndicats et des associations sans porter atteinte à la
substance de cette liberté.
Les partis
politiques, les syndicats et les associations s’engagent dans leurs statuts et
leurs activités au respect des dispositions de la Constitution, de la loi et de
la transparence financière et au rejet de la violence.
Amendements:
N°79: Ajouter à la fin: Obligation de neutralité des associations et des syndicats vis-à-vis
de l’exploitation
partisane. (Samia Ferchichi,
Abdelkader Kadri - Ennahdha)
N°232:
Supprimer la phrase “La loi fixe les procédures de formation des partis
politiques, des syndicats et des associations sans porter atteinte à la
substance de cette liberté.” (Ahmed Séfi, Salma Mabrouk)
Article 35:
Le droit syndical est garanti, y compris le droit de grève.
Amendements:
N°35: Limiter les fonctions qui n’ont pas le droit
de grève. Le droit de grève ne supprime pas la liberté du travail. Mise en place
d’un service
minimum pour les secteurs
nécessaires aux citoyens. ( Ahmed Smiai, Mohamed Saidi-Ennahdha)
N°81: Ajout: “Et ce droit ne s’applique pas à
l’institution militaire” (Hanen Sassi-UPL, Soulef Ksontini-Ennahdha)
N°202: Ajouter à la fin “à l’exception de l’armée
nationale” (Sahbi Atig et Sana Mersni - Ennahdha)
N°208: Ajouter à la fin “l’État garantit la liberté
du travail le temps de la grève” (Dalila Elbabba et Amel Azzouz -
Ennahdha)
Article 36:
Est garantie, la liberté de rassemblement et de manifestation pacifique ; elle
est exercée selon les exigences procédurales prévues par la loi, sans que
celles-ci ne portent atteinte à la substance de cette liberté.
Amendements:
N°3: Ajout du droit du mouvement estudiantin et de
l’intégrité des facultés (Skander Bouallegui, Aymen Zouaghi - Mahaba)
N°233:
Supprimer à partir de “elle est exercée…” (Lobna Jeribi, Sahbi Atig)
Article 37:
La santé est un droit pour chaque être humain.
L’État
assure la prévention et les soins sanitaires et fournit les moyens nécessaires
pour garantir la sécurité et la qualité des services de santé.
L’État
garantit la gratuité des soins pour les personnes sans soutien et à faible
revenu. Il garantit le droit à une couverture sociale, tel que prévu par la
loi.
Amendements:
N°4: Tous les citoyens ont le droit d’accès à la
santé dont le coût est supporté
par la collectivité (Jdidi Sboui, Rim Thairi - Mahabba)
N°41: Ajout à la fin du premier paragraphe: selon
les principes de la décentralisation et l’équilibre entre les régions (Farah
Nsibi, Béchir Lazzem-Ennahdha)
N°89: Suppression de “prévention”. Gratuité des
soins pour “ceux qui en ont
besoin”. (Mouna Ben Nasr- ex
Moubadara, Haythem Belgacem-CPR)
N°106: Ajout à la fin: L’Etat interdit toute
commercialisation des individus et des organes humains (Zohra Smida-Ennahdha,
Tarek Bouaziz-Mvmt République NASRA)
Article 38:
L'enseignement est obligatoire, jusqu'à l'âge de seize ans.
L’État
garantit le droit à un enseignement public et gratuit dans tous ses cycles et
veille à fournir les moyens nécessaires pour réaliser la qualité de
l'enseignement, de l'éducation et de la formation, ainsi que l'ancrage et le
soutien de la langue arabe.
Amendements:
N°72: Ajout: L’enseignement est “un
droit” et est obligatoire… (Monia
Brahim, Jamel Bouajaja - Ennahdha)
N°87: Ajouter vers la fin “agit pour l’enracinement son
identité arabo-musulmane” ainsi
que l’ancrage… (Mouna Ben Nasr- ex Moubadara, Abdellatif
Abid-Ettakatol)
Article 39:
Le travail est un droit pour chaque citoyen. L’État prend les mesures
nécessaires à sa garantie dans des conditions décentes et équitables.
Amendements:
N°1:
Ajout:
Aide
sociale pour les chômeurs, pour assurer la “justice
sociale” (Rim Thairi et Skander Bouallegui, Mahaba)
N°21:
Ajout d’un
article suivant, disposant du droit à un
logement décent (Hichem Hosni-PPP, Mourad
Amdouni-Mvmt du peuple)
N°22:
Le travail
“décent” est un
droit…. (Hichem Hosni-PPP, Mourad Amdouni-Mvmt du peuple)
N°24:
un droit
“essentiel”... ajout du principe d’égalité
des chances (Wissem Yassine-Indep, Anouar
Marzouki-El Amen)
N°82:
Ajout: L’Etat
doit véhiculer la culture
du travail (Soulef Ksontini-Ennahdha,
Abdellatif Abid-Ettakatol)
N°116: ajout: à sa garantie
“dans
le cadre juridique” et dans des conditions… (Ali
Houiji-Wafa, Mohsen Kaabi-Ennahdha)
Article 40:
Le droit de
propriété, y compris la propriété intellectuelle, est garanti, et s’exerce
dans les limites fixées par la loi.
Amendements:
N°234:
Supprimer “et s’exerce dans les limites fixées par la loi” (Abderrazak
Khallouli, Sahbi Atig)
Article 41:
Le droit à la Culture est garanti.
La liberté
de création est garantie. l’État encourage la création culturelle et soutient
la culture nationale dans son enracinement et sa diversité et son renouveau en
ce qui consacre les valeurs de la tolérance et le rejet de la violence,
l’ouverture sur les différentes cultures et le dialogue entre les
civilisations.
L’État
protège le patrimoine culturel et garantit le droit des générations futures.
N°46: Supprimer: “en ce qui consacre les valeurs de la
tolérance et le rejet de la violence, l’ouverture sur les différentes cultures
et le dialogue entre les civilisations” (Mabrouk Hrizi, Aberraouf Ayadi - Wafa)
Article 43:
Le droit à l'eau est garanti.
La
préservation de l’eau et son utilisation rationnelle sont un devoir pour l’Etat
et la société.
Amendements:
N°10: L’Etat assure la distribution
de l’eau (Med
Salah Chairat - indep, Moez Kammoun - El Amen)
N°97:
Modification de
l’article: “L’Etat garantit le droit des citoyens à l’eau et oeuvre autant que
possible pour assurer la souveraineté alimentaire au peuple, par la mise à
disposition des ressources agricoles et énergétiques à l’intérieur de la nation.
La préservation de l’eau et
des ressources (...) et la rationalisation de leur exploitation pour l’intérêt
national est un devoir pour l’Etat et la société”. (Mabrouka Mbarek, Béchir
Nefzi - CPR)
N°210:
Ajouter “et les
installations sanitaires” (Asia Naffeti et Nafti Mahdhi - Ennahdha)
Article 44:
Le droit à un environnement sain et équilibré est garanti.
Amendements:
N°12:
Remplacer “est
garanti” par “garantit le développement
durable” (Moez
Kammoun, Anouar Marzouki - El Amen)
N°43:
Ajout: L’Etat
doit fournir les moyens nécessaires pour lutter
contre la pollution (Mouldi Zidi-ex Aridha ex
Nida, Foued Thameur-FNT bloc démo)
N°73:
Ajout au début:
“La contribution à la préservation du climat” et le droit… (Dhamir
Manaï-ex-Nida, Moez Kammoun-El Amen)
Article 45:
L’État garantit la protection des droits de la femme et soutient ses acquis.
L’État garantit l’égalité des chances entre la femme et l’homme dans
l’exercice des différentes responsabilités.
L’État
prend les dispositions nécessaires à l’élimination de la violence qui s’exerce
contre la femme.
Amendements:
N°98: Modifier le 1er paragraphe: “L’Etat garantit
les acquis de la femme et oeuvre à la préservation, au soutien et à
l’amélioration de ses droits acquis. (Samia Abbou-Courant démocratique, Mahmoud
Baroudi-Alliance démocratique)
N°114: Présenté comme une
amélioration linguistique alors
qu’il change le sens, cet amendement supprime la 2ème occurrence de “L’Etat
garantit”, donnant: “L’Etat garantit la protection des droits de la femme et
soutient ses acquis et l’égalité des chances entre
elle et l’homme...”. (Ali Houiji - Wafa, Mohsen Kaabi - Ennahdha)
N°189: Réécriture de l’article en ajoutant que l’État
cherche à réaliser la parité homme/femme dans les assemblées élues et les
instances constitutionnelles (Nafissa Marzouki - TKTL , Hassna
Marssit)
Article 46:
L’enfant a le droit d’avoir de ses parents et de l'État la garantie de la
dignité, de la santé, des soins, de l’éducation et de
l’enseignement.
L’État
doit assurer la protection juridique, sociale, matérielle et morale pour tous
les enfants sans discrimination.
Amendements:
N°19: ajout de “ou de ses
tuteurs” après “parents” (Sonia
Toumia, Med Tahar Tlili - Ennahdha)
N°88: Ajouter un paragraphe au début: “Le
nourrisson a le droit d’avoir de ses parents et de
l’Etat la garantie de la santé et des soins”. “L’enfant a le droit d’avoir de
ses parents la garantie de…” (Mouna Ben Nasr-ex Moubadara, Azed Badi-
Wafa)
N°107: Ajout d’un article: L’Etat garantit le droit
des parents de prendre soin de leurs enfants, et le droit dans leur éducation.
Il garantit aussi leur droit d’être soignés par leurs enfants lorsqu’ils sont
âgés ou invalides. (Zohra Smida, Samia Ferchichi - Ennahdha)
N°211: Changer “ses parents” par “sa famille” (Bassma
Jebali et Sana Hadded - Ennahdha)
Article 47:
L’État
protège les handicapés de toute discrimination.
Chaque
citoyen handicapé a le droit de bénéficier, selon la nature de son handicap,
de toutes les mesures nécessaires à son insertion complète dans la société.
Amendements:
N°36: ajouter “des moyens de
subsistance et” de toutes les
mesures… (Noureddine Mrabti-UPL, Fayçal Jadlaoui-Ettakatol)
N°109: “La prévention du handicap, son diagnostic et
son traitement sont de la responsabilité de l’Etat est un devoir national. Comme
l’éducation de l’handicapé, son enseignement, sa formation et son intégration
dans la société”. (Noura Ben Hassen, Mabrouka Mbarek - CPR)
N°150
: Ajouter Les
personnes
agées, et
remplacer “handicapés” par “ceux qui ont des besoins spécifiques”, refonte du
2ème paragraphe : “l’État s’engage à prendre les mesures nécessaires pour les
intégrer dans la société” (Fatma Gharbi - NT, Néji Gharsalli - indép)
N°191:
ajouter à la fin
que l’État cherche à prendre toustes les dispositions nécessaires pour la
réaliser (l’insertion) - (Lobna Jeribi et Jalel Bouzid - TKTL)
Article 48:
La loi fixe les modalités relatives aux droits et aux libertés qui sont
garantis dans cette Constitution ainsi que les conditions de leur exercice sans
porter atteinte à leur essence. La loi n’est adoptée que pour protéger les
droits des tiers ou pour des raisons de sécurité publique, de défense
nationale ou de santé publique. Les instances judiciaires veillent à la
protection des droits et des libertés de toute violation.
Amendements:
N°235:
Modifier le premier paragraphe “sans porter à leur essence” la phrase : “Ces
moyens de contrôle ne sont mis en place que par nécessité que demande un État
civil démocratique et pour protéger les droits des tiers ou pour des raisons de
sécurité publique, de défense nationale, de santé publique ou d’éthique
publique.
Ajouter un
paragraphe : “ il n’est pas possible qu’un amendement touche les acquis en
matière de droits de l’homme et des libertés garanties dans cette constitution”
(Farida Laabidi, Salma Mabrouk)
Ajout
d’article
N°77: Ajout d’un article: “L’Etat garantit la
liberté du travail et la liberté de l’initiative économique” (Fattoum Attia -
Ennahdha, Mahmoud Baroudi - Alliance démocratique)
Chapitre
III : Pouvoir Législatif
Article 49:
Le peuple
exerce le pouvoir législatif par l’intermédiaire de ses représentants à
l’Assemblée des Représentants du Peuple par voie de référendum.
Amendements:
N°33: L’Assemblée des représentants du Peuple
devient “L’Assemblée du
Peuple”. (Samir Ben Amor-CPR,
Néjib Hosni-Indépendant)
N°151: Supprimer “du
Peuple” (Fatma Gharbi - NT, Ahmed
Séfi - FP)
Article 51:
L’Assemblée
des Représentants du Peuple jouit d’une autonomie administrative et financière
dans le cadre du budget de l’État.
L’Assemblée
des Représentants du Peuple fixe son règlement intérieur et l’adopte à la
majorité absolue de ses membres.
L’État met
à la disposition de l’Assemblée les ressources humaines et matérielles
nécessaires au député pour la bonne exécution de son mandat.
Amendements:
N°31: Ajout d’un dernier paragraphe sur les
obligations des
députés: Obligation de remplir
les tâches pour lesquelles il a été élu, d’être présent en plénière et en
commission et de participer aux votes. (Samir Ben Amor, Haythem
Belgacem-CPR)
N°68: Supprimer: “dans le cadre du budget de l’Etat” dans le
1er paragraphe (Hédi Chaouch, Fadhel Elouej - Moubadara)
N°90: Modifier le dernier paragraphe: “L’Assemblée met à
la disposition de l’élu les
ressources humaines et matérielles nécessaires pour la bonne exécution de
mandat” (Mouna Ben Nasr-ex Moubadar, Samia Abbou-Courant
démocratique)
N°152: Supprimer “dans le cadre du budget de l’état”, ajouter
un 3ème paragraphe “L’assemblée fixe
son budget et l’adopte à la
majorité absolue de ses membres” (Moncef Cheikhrouhou - Tahalof, Mabrouka
M’barek - CPR)
N°183: Ajouter un paragraphe entre le 1er et le
2ème: “l’assemblée est libre d’utiliser ses ressources selon les critères de la
bonne gouvernance et sous le contrôle ultérieur de la justice financière” (Jalel
Bouzid - TKTL , Héla Hammi - Ennahdha)
Article 52
: La
candidature à l’Assemblée des Représentants du Peuple est un droit pour tout
électeur de nationalité tunisienne depuis au moins dix ans et âgé de
vingt-trois ans révolus le jour du dépôt de sa candidature, à condition qu’il
ne soit pas sous le coup d’une privation de ce droit telle que fixée par la
loi.
Amendements
N°37: “âgé de 20
ans” au lieu de 23. (Noureddine
Mrabti-UPL, Faycel Jadlaoui-Ettakatol)
N°67: supprimer la
condition “depuis 10 ans au
moins” concernant la nationalité tunisienne (Fadhel Elouej, Hédi Chaouch -
Moubadara)
N°99: Ajout: Il est interdit de
cumuler les fonctions de députés
et de président d’une collectivité locale. (Ikbal Msadaa, Noura Ben Hassen -
CPR)
N°154: “nationalité tunisienne depuis au moins cinq
ans”, au lieu de dix. (Rabiaa
Najlaoui - NT, Foued Thameur FNT)
Article 54:
Les membres de l’Assemblée des Représentants du Peuple sont élus au suffrage
universel, libre, direct secret, intègre et transparent conformément à la loi
électorale.
Amendements:
N°193: Ajout d’un paragraphe “La loi électorale
garantit le droit de vote et la représentativité des tunisiens à l’étranger dans
l’assemblée des représentants du peuple” (Jamel Touir - TKTL , Béchir Nefzi -
CPR)
Article 55:
L’Assemblée des représentants du peuple est élue pour un mandat de cinq
années au cours des soixante derniers jours du mandat parlementaire.
En cas
d’impossibilité de procéder à des élections pour cause de péril imminent,
le mandat de l’Assemblée est prorogé par une loi.
Amendements:
N°45: Remplacer “péril imminent” par “situation
exceptionnelle” pour la
prolongation du mandat de l’Assemblée (Mabrouk Hrizi, Ali Houiji -
Wafa)
Article 58:
L’Assemblée des Représentants du Peuple élit { la première séance
un
Président
parmi ses membres.
L’Assemblée
des Représentants du Peuple constitue des commissions
permanentes
et des commissions spéciales dont la composition et le partage
des
responsabilités sont établis selon le mode de la
représentation
proportionnelle.
L’Assemblée
des Représentants du Peuple peut former des commissions
d’enquête.
Toutes les autorités doivent porter assistance aux
commissions
d’enquête
afin qu’elles puissent accomplir leurs missions.
Amendements:
N°185:
Amender le 2ème
paragraphe “l’assemblée constitue des commissions permanentes et des commissions
spéciales avec une répartition des responsabilités selon la proportionnelle”
(Abdellatif Abid et Jamel Touir - TKTL)
N°222:
Amender le 3ème
paragraphe “des commissions qui a des prérogatives absolues et ses décisions
s’imposent” (Chafik Zorguine, Néji Gharsalli)
Article 59:
L’opposition est une composante essentielle au sein l’Assemblée des
Représentants du Peuple. Elle dispose de droits lui permettant d’exercer son
rôle parlementaire et lui garantissant une représentativité adéquate et
effective dans toutes les instances de l’assemblée ainsi que dans ses
activités internes et externes dont le droit de constituer une commission
d’enquête annuelle qu’elle préside. Parmi ses obligations la participation
active et constructive au travail parlementaire.
Amendements:
N°155:
ajouter
à l’opposition le droit d’avoir la présidence soit de
la commission des finances soit celles des affaires étrangères, ainsi que le
poste de rapporteur de l’une de ces commissions. (Noomêne Fehri - Afek, Rim
Mahjoub - Afek)
N°190:
“dont le droit de constituer une
commission d’enquête annuelle qu’elle préside” devient “dont le droit de
constituer annuellement une commission d’enquête qu’elle préside” (Abdellatif
Abid - TKTL, Samia Abbou - Tayyar)
Article 60:
Le vote au sein de l’Assemblée est personnel et ne peut être délégué.
Amendements:
N°2: Pour protéger les droits des
électeurs, le
député perd son mandat s’il change de parti ou s’il
est viré de son parti (Aridha)
Article 61:
L’initiative
des lois s’effectue sous forme de propositions de lois par un minimum de dix
députés ou par des projets de lois émanant du Président de la République ou
du Chef du Gouvernement.
Seul le
Chef du Gouvernement est compétent pour présenter des projets de lois de
ratification de traités et des projets de lois de finances.
Les projets
de lois sont prioritaires.
Amendements:
N°100:
Ajout à la fin du
1er paragraphe: “Et il est possible de présenter des projets
de loi par le biais de pétitions populaires à condition qu’elles soient
signées par au moins 15% de l’ensemble des électeurs enregistrés”. (Haythem
Belgacem, Mabrouka Mbarek - CPR)
N°119:
Ajout d’un
paragraphe: “Il est possible pour 1/10 des électeurs enregistrés de présenter
des projets de loi à l’Assemblée. Et pour ⅙ de présenter des projets de loi et
demander un référendum”. (Jamel Touir, Habib Harguem - Ettakatol).
N°221:
Ajout d’un
paragraphe à la fin “La cour constitutionnelle étudie tous les cas de conflit
d’autorité et ses décisions s’imposent” (Chafik Zorguine, Noomêne Fehri -
Afek)
Article 63:
L’Assemblée
des Représentants du Peuple adopte à la majorité absolue des membres les
projets des lois organiques et les projets de lois ordinaires à la majorité
des membres présents, cette majorité ne devant pas être inférieure au tiers des
membres de l’Assemblée. Le projet de loi organique n’est présenté à la
délibération en séance plénière de l’Assemblée des Représentants du
Peuple qu’après quinze jours à compter de la date de son transfert devant la
commission spécialisée.
Amendements:
N°220:
Ajouter
“propostions” là où il y a “projets” (Chafik Zorguine, Néji
Gharsalli)
Article 64
(7ème Tiret): La
délimitation de l’assiette de l’impôt, de ses taux et de ses procédures de
recouvrement, sauf délégation accordée au chef du Gouvernement en vertu des lois
de finances ou des lois à caractère fiscal
Amendements:
N°198:
Modifcation :
“Tous les impôts et les redevances, ses taux et ses procédures de recouvrement”
(Mahmoud Baroudi - Tahalof, Haythem Belgacem - CPR)
N°203:
Ajouter la loi de
finances dans les lois organiques (Kamel Ben Romdhane et Khiri Sghiri -
Ennahdha)
N°223:
Changer
“Les lois de
finances, la clôture du budget et la ratification des plans de développement”
de loi ordinaire vers loi organique et amender le tiret 9 des lois ordinaires.
(Chafik Zorguine, Najib Hosni)
Article 65:
La loi fixe les ressources de l'État et ses dépenses conformément aux
dispositions prévues par la loi organique du budget.
L’Assemblée
des représentants du peuple adopte les projets de lois de finances et la
clôture du budget conformément aux dispositions prévues par la loi organique
du budget.
Le projet
loi de finances doit être présenté à l'Assemblée au plus tard le 31 octobre
et adopté au plus tard le 20 décembre. La Cour constitutionnelle se prononce
sur la constitutionnalité dudit projet de loi de finances dans un délai
n’excédant pas une semaine. Si le projet de loi de finances n’a pas été
adopté le 31 décembre, il peut être exécuté par tranches trimestrielles
renouvelables, et ce, par décret gouvernemental.
Amendements:
N°104:
Remplacer “décret
gouvernemental” par “décret présidentiel”,
dans le cas où la
loi de Finances n’est pas adoptée avant le 31 décembre. (Amor Chettoui-CPR,
Samia Abbou-Courant démocratique).
Article 66
: Les accords
commerciaux, les accords relatifs au système international ou aux frontières
de l’État ou les engagements financiers relatifs { l’État ou au statut des
personnes ou les dispositions à caractère législatif sont soumis à
l’approbation de l’Assemblée des Représentants du Peuple.
Les
traités n’entrent en vigueur qu’après ratification.
Amendements:
N°156:
Modifier le
dernier paragraphe “en vigueur qu’après la promulgation des lois approuvées”
(Rim Mahjoub et Samira Marai, Afek)
Article 69:
En cas de dissolution de l’Assemblée ou dans le cas de vacances parlementaires,
le Chef du gouvernement peut prendre des décrets-lois qui seront soumis à
l’approbation de l’Assemblée lors de sa réunion à la session ordinaire qui
suit. Le système électoral échappe aux décrets-lois.
L'Assemblée
des représentants du peuple peut, à la majorité des trois cinquièmes de ses
membres, en vertu d’une loi et pour un motif déterminé, déléguer au chef du
gouvernement le pouvoir de prendre des décrets-lois dans le domaine de la loi,
lesquels seront soumis à l'approbation de l'Assemblée à la fin de la période
en question.
Amendements:
N°49: Suppression du
2ème paragraphe à partir de
“L'Assemblée des représentants du peuple peut…” (Mabrouk Hrizi, Med Karray
Jribi - Wafa)
N°103: Remplacer le chef du gouvernement par
“le
président de la République” peut
prendre des “arrêtés
présidentiels”. (Amor
Chettoui-CPR, Samia Abbou-Courant démocratique)
Chapitre
IV : Pouvoir Exécutif
Article 71:
Le
Président de la République est le Chef de l’État et le symbole de son unité.
Il est le garant de son indépendance et de sa continuité et il veille au
respect de la Constitution.
Amendements:
N°157:
Ajouter à la fin
“et les traités
et les droits de l’homme” (Noomêne Fehri - Afek, Salma
Mabrouk - Massar)
Article 73:
La
candidature à la Présidence de la République est un droit pour tout
électrice ou électeur tunisiens de naissance, dont la religion est
l’islam.
Le jour du
dépôt de candidature, le candidat ne doit pas être titulaire d’une autre
nationalité. Il doit être âgé au minimum de quarante ans et au maximum de
soixante-quinze ans. Le candidat doit recueillir la signature d’un certain
nombre de membres de l’Assemblée des Représentants du Peuple ou des
Présidents des Conseils des collectivités locales élues ou des électeurs
inscrits conformément à la loi électorale.
Amendements:
N°25: Âge des candidats à la présidence : 35 ans -
75
ans (Tarek Bouazizi, Moncef
Cherni - Mvmt de la République NASRA)
N°115: Remplacer l’age max passe à “70 ans” au lieu de 75. (Ali Houiji -
Wafa)
N°158 : Avant le premier paragraphe “à l’annonce de
son élection, Il faut que le président de la république soit de religion
musulmane, âgé de 35 ans au minimum et non porteur d’une nationalité autre que
la Tunisienne” Le premier paragraphe de l’article devient 2ème et enlever “dont
la religion est l’islam” (Ahmed Brahim et Fadhel Moussa, Massar)
N°236:
Modifier le 2ème paragraphe : 35 ans âge minimum, pas de maximum. S’il est
porteur d’une autre nationalité que la tunisienne, il doit présenter à sa
candidature un engagement stipulant l’abandon de cette autre nationalité s’il
est élu (Latifa Habbechi, Imed Hammémi)
Article 74:
(3ème paragraphe) En cas de
décès de l’un des candidats au cours du premier tour , ou d’empêchement
majeur le mettant dans l’incapacité de maintenir sa participation aux
élections, il est procédé à un nouvel appel à candidatures et un nouveau
calendrier électoral est fixé.
Amendements:
N°159 : “... dans l’incapacité de maintenir sa
participation, et le nombre des
candidats se retrouve limité à un seul, il est procédé à un nouvel appel à
candidatures…”
N°204: Inclure dans le 3ème paragraphe la possibilité
de retrait de candidature entre les 2 tours (Neji Jmal et Sana Mersni -
Ennahdha)
N°237:
Ajouter : “en cas de démission, le mandat est considéré comme mandat complet de
5 ans” et Ajouter un dernier paragraphe : “Il n’est pas possible d’amender cet
article en vue de modifier le nombre des mandats pour l’augmenter”
Article 76:
(1er Tiret) La
dissolution de l’Assemblée des Représentants du Peuple conformément aux cas
énoncés par la Constitution
(4ème
tiret) Déclarer
la guerre et conclure la paix après approbation de plus des deux tiers des
membres de l’Assemblée des Représentants du Peuple. Envoyer des troupes {
l’étranger en accord avec le président de l’Assemblée des Représentants du
Peuple et le Chef du Gouvernement. Toutefois l’Assemblée doit délibérer sur
la question dans un délai ne dépassant pas soixante jours.
Amendements:
N°160: Ajouter à la fin “soixante jours à partir de la
date d’envoi des troupes”
(Noomêne Fehri et Rim Mahjoub, Afek)
N°161: Ajout d’un article après le 76 : Le président
donne l’autorisation de l’engagement des forces armées, détails sur la procédure
(commandement). Impossibilité de créer un organe d’investigation à part celui de
l’armée ou la police ou la garde nationale, le président de la république nomme
les présidents de ces organes et l’assemblée l’approuve aux ⅔. (Samir Taieb et
Fadhel Moussa, Massar)
N°238:
Remplacer “et ce en harmonie avec la politique générale de l’État.” par
“après consultation du chef du gouvernement”
Modifier le
1er Tiret : “Dissoudre l’assemblée des représentants du peuple dans les cas
énoncées par la constitution, sans possibilité de la dissoudre pendant les 6
mois suivant le premier vote de confiance après les législatives ou pendant les
6 derniers mois du mandat du président ou du parlement” (Farida Laabidi, Sahbi
Atig)
Article 77:
Le président de la République se charge de :
-
Nommer le
Mufti de la République Tunisienne et mettre fin à ses fonctions
-
La
nomination et la révocation au sein des hautes fonctions de la Présidence de
la République et des institutions qui en dépendent. Ces hautes fonctions sont
fixées par la Loi.
-
La
nomination et la révocation dans les hautes fonctions militaires, diplomatiques
et celles relatives à la sécurité nationale. Ces nominations doivent obtenir
l’approbation de la commission parlementaire concernée dans un délai ne
dépassant pas les vingt jours. Ces hautes fonctions sont fixées par la
Loi.
-
Nommer le
gouverneur de la Banque Centrale sur proposition du Chef du Gouvernement au Chef
de l’Etat, après l’approbation de la majorité des présents à l’Assemblée des
Représentants du Peuple à condition que celle-ci ne soit pas inférieur au
tiers des députés. Il est mis fin à ses fonctions de la même manière ou à la
demande d’un tiers des députés et avec l’approbation de la majorité des
présents à condition que celle-ci ne soit pas inférieure au tiers des
députés.
Amendements:
N°239: 1ère
phrase “Le président de la république se charge par voie d’ordres présidentiels
de”
3ème tiret
: “La nomination et la révocation dans les hautes fonctions militaires,
diplomatiques et celles relatives à la sécurité nationale après consultation
avec le chef du gouvernement. Ces hautes fonctions militaires sont définies par
la loi”
dernier
tiret : “Nommer le gouverneur de la Banque Centrale sur proposition du Chef du
Gouvernement au Chef de l’Etat, après l’approbation de la majorité absolue des
membres de l’Assemblée des Représentants du Peuple. Il est mis fin à ses
fonctions de la même manière ou à la demande d’un tiers des députés et avec
l’approbation de la majorité absolue des membres.” (Farida Laabidi, Sahbi
Atig)
Article 79:
(1er paragraphe) Le
Président de la République, en cas de danger imminent qui menace l’existence
de la patrie ou la sécurité de l’État et son indépendance, de sorte que le
fonctionnement régulier de l’État se trouve entravé, peut prendre les mesures
que cette situation exceptionnelle impose, et ce, après consultation du Chef du
Gouvernement et du Président de l’Assemblée des Représentants du Peuple. Il
s’adresse au peuple pour l’informer de ces mesures.
(dernier
paragraphe) Ces mesures
cessent d’avoir effet dès que les circonstances qui les ont engendrées
prennent fin. Le Président de la République s’adresse alors au peuple pour
l’en informer.
Amendements:
N°162: “... prennent fin ou par décision de la cour
constitutionnelle. Le Président…” (Rim Mahjoub et Samira Merai, Afek)
N°240:
Ajouter après “Président de l’Assemblée des Représentants du Peuple”
l’expression “et informer le président de la cour constitutionnelle” (Imed
Hammémi, Sahbi Atig)
Article 80:
(1er paragraphe) Le
Président de la République promulgue les lois et autorise leur publication au
Journal Officiel de la République Tunisienne dans un délai ne dépassant pas
quinze jours à partir de sa réception par la Cour
constitutionnelle.
Amendements:
N°163: “... par la cour constitutionnelle ou à partir
de la date du vote de la loi si elle n’a pas fait l’objet d’un recours
constitutionnel” (Rim Mahjoub et Samira Merai, Afek)
N°241:
Supprimer “projet de lois de finances” (Abderrazak Khallouli, Ikbal
Msadaa)
Article 81:
Le
Président de la République peut, exceptionnellement, proposer un référendum
sur des projets de lois relatifs à la ratification des traités, aux libertés
et aux droits de l’Homme, ou au statut personnel, qui ont été ratifiés par
l’Assemblée des Représentants du Peuple, et qui ne sont en contradiction avec
la Constitution, conformément à une décision de la Cour constitutionnelle. Le
recours au référendum est considéré comme une renonciation au droit de
réponse.
Si le
référendum aboutit { l’adoption du projet, le Président de la République le
promulgue et ordonne sa publication dans un délai de quinze jours à partir de
la date de proclamation des résultats du référendum
La loi
électorale fixe les modalités d’organisation du référendum et de
proclamation de ses résultats.
Amendements:
N°219: Supprimer “au statut personnel” et “ratifiés
par” (Samira Merai - Afek)
N°242:
Supprimer la virgule dans “qui ont été ratifiés par l’Assemblée des
Représentants du Peuple, et qui ne sont en contradiction avec la Constitution”
(Farida Laabidi, Badreddine Abdelkéfi)
DEUXIEME
SECTION : DU GOUVERNEMENT
Amendements:
N°113: Ajout d’un article: Le candidat pour être chef
du gouvernement ne doit pas avoir
une autre nationalité et
doit
être âgé de 35 ans minimum et de 70 ans au plus. (Ali Houiji - Wafa, Samia Abbou-Courant
démocratique)
Article
88: (paragraphes
4 et 5) Si dans les
quatre mois suivant la désignation du premier candidat, le gouvernement n’a pas
obtenu la confiance de l’Assemblée des Représentants du Peuple, le Président
de la République a le droit de dissoudre l’Assemblée des Représentants du
Peuple et d’appeler { de nouvelles élections législatives dans un délai
minimum de quarante cinq jours et maximum de quatre-vingt-dix jours.
Le
gouvernement présente brièvement son programme de travail à l’Assemblée des
Représentants du Peuple pour obtenir sa confiance. Après l’obtention de la
confiance de l’Assemblée par le Gouvernement, le Président de la République
nomme aussitôt le Chef du Gouvernement et ses membres.
Amendements:
N°243: 4ème
paragraphe : Modifier “suivant la désignation du premier candidat,” par
“suivant la première désignation”
5ème
paragraphe : Modifier “pour obtenir sa confiance” par “pour obtenir sa confiance
à la majorité de ses membres” (Sahbi Atig, Dalila Elbabba)
Article 91:
Le Chef du
Gouvernement se charge de :
-
La
création, la modification et la suppression des ministères et des
secrétariats d’État, la détermination de leurs attributions et de leurs
prérogatives après délibération en Conseil des ministres.
-
La
révocation d’un ou de plusieurs membres du gouvernement ou l’examen de sa
démission.
-
La
création, la modification et la suppression des institutions et des
établissements publics, ou des services administratifs, la détermination de
leurs attributions et de leurs prérogatives après délibération en Conseil
des ministres
-
Procéder
aux nominations et aux révocations dans les hautes fonctions civiles. Les
hautes fonctions civiles sont fixées par une Loi.
Amendements:
N°244: à la
fin du 2ème tiret ajouter : “ avec consultation avec le président de la
république quand il s’agit du ministre des affaires étrangères ou du ministre de
la défense”
3ème tiret
: ajouter à la fin “sauf les institutions attachées à la présidence, leur
création ou modification ou suppression se fait sur proposition du président de
la république” (Farida Laabidi, Sahbi Atig)
Article 92:
Le Chef du gouvernement préside le Conseil des ministres.
Le Conseil
des ministres se tient sur convocation du Chef du gouvernement qui en fixe
l’ordre du jour.
Le
Président de la République préside obligatoirement le Conseil des ministres
dans les domaines de la défense, des relations étrangères, de la sécurité
nationale relative à la protection de l’Etat et du territoire national des
menaces intérieures et extérieures, comme il peut assister aux autres
réunions du Conseil des ministres. S’il y assiste, il préside le
Conseil.
Tous les
projets de lois sont délibérés en Conseil des ministres.
N°101: “Le président de la République préside le
Conseil des ministre qu’il convoque” et obligatoirement… (Samia Abbou - Courant
démocratique, Amor Chettoui - CPR)
Article 94:
Le gouvernement est responsable devant l’Assemblée des représentants du
peuple
Amendements:
N°9: Ajout d’un article: Le gouvernement
s’engage et s’oblige à orienter
les investissements du secteur public dans ce qui répond à l’intérêt général.
(Mohamed Salah Chairat - Indep,
Hasni Badri - Mvmt République NASRA)
Article 96:
(2ème paragraphe) Le retrait
de confiance doit obtenir l’accord de la majorité absolue des députés et
être accompagné d’un candidat de remplacement, qui est approuvé par le même
vote. Celui-ci est chargé par le Président de la République de former un
gouvernement.
Amendements:
N°245:
ajouter à la fin du 2ème paragraphe “selon les modalités de l’article 88”
(Farida Laabidi, Salma Mabrouk)
N°246 :
Ajout d’un article après l’article 97 : “ Le président de la république peut
demander à l’assemblée des représentants du peuple de voter la confiance au
gouvernement, au maximum 2 fois pendant le mandat présidentiel, le vote se
faisant à la majorité absolue des membres de l’assemblée. Si le gouvernement
n’obtient pas la confiance, il est considéré démissionnaire, et le président de
la république désigne la personnalité la plus apte à former un gouvernement dans
un délai de 30 jours selon les paragraphes 1 et 5 de l’article 88.
En cas de
dépassement du délai ou en cas de non obtention du nouveau gouvernement de la
confiance de l’assemblée, le président peut dissoudre l’assemblée et appeler des
législatives anticipées dans un délai minimum de 45 jours et maximum de 90
jours.
En cas de
vote de confiance au gouvernement par deux fois, le président de la république
est considéré démissionnaire. (Ikbal Msadaa, Ahmed Séfi)
Chapitre
V : Pouvoir Juridique
Amendements:
N°64: Modifier le nom du chapitre: “La Justice”
(Azed Badi, Rabii Abdi-Wafa)
Article
100: Le pouvoir judiciaire est indépendant et garantit l’instauration de la
justice, la suprématie de la Constitution, la souveraineté de la loi et la
protection des droits et des libertés.
Le
magistrat est indépendant. Il n’est soumis dans l'exercice de ses fonctions
qu'à l'autorité de la Constitution et de la loi.
Amendements:
N°34: Supprimer “Constitution”: “...qu’à l’autorité
de la loi” (Samir Ben Amor-CPR, Néjib Hosni-Indépendant)
N°71: Ajouter un paragraphe à la fin: “Toute ingérence
dans la Justice propre à
influencer le juge ou à porter atteinte à son indépendance est un crime puni
par la loi” (Monia Brahim, Soulef
Ksontini - Ennahdha)
N°201: Ajouter “selon les normes internationales”
juste après “indépendant” (Fadhel Moussa - Massar, Mahmoud Baroudi -
Tahalof)
Article
102: Le magistrat bénéficie d'une immunité judiciaire, il ne peut être
poursuivi ou arrêté tant qu'elle n'a pas été levée. En cas de flagrant
délit, il peut être arrêté et le Conseil de la magistrature dont il relève
décide de la suite à donner à la demande de levée de l'immunité.
Amendements:
N°15: Ajout d’un article pour protéger le métier
d’avocat (Fayçal Jadlaoui - Ettakatol, Farida Laabidi - Ennahdha)
Article
103: Les
magistrats sont nommés par décret présidentiel sur avis conforme du Conseil
supérieur de la magistrature.
Amendements:
N°205: Ajout d’un paragraphe “les nominations aux
hautes fonctions judiciaires se font par ordre gouvernemental sur proposition du
ministre de la justice” (Sana Mersni et Latifa Habachi - Ennahdha)
Article
105: Chaque
individu a droit à un procès équitable dans un délai raisonnable. Les
justiciables sont égaux devant la Justice. Le droit de recourir à la Justice
et le droit à la défense sont garantis. La loi facilite le recours à la
Justice et met à la disposition des plus démunis une assistance
judiciaire.
Les procès
sont publics sauf si la loi prévoit le huis clos.
Amendements:
N°164: ajouter un 3ème paragraphe “La loi garantit
le recours à la justice à deux degrés”. Modifier le dernier paragraphe “...
prévoit le huis clos et la déclaration du jugement ne peut se faire qu’en séance
publique” (Ahmed Séfi - FP, Samir Taieb - Massar)
Article
107: Les différents tribunaux sont créés par une loi. Il est interdit de
créer des tribunaux d’exception, ou de prendre des mesures d’exception portant
atteinte aux principes d’une Justice équitable.
Les
tribunaux militaires sont compétents en matière de crimes militaires. La loi
fixe leurs attributions, leur composition, leur organisation, leurs procédures
et le statut de leurs magistrats.
Amendements:
N°83: Modifier “crimes militaires” par “crimes liés
aux affaires militaires” (Hanen Sassi-UPL, Soulef Ksontini-Ennahdha)
N°165: Ajout d’un paragraphe entre le 1er et le 2ème
paragraphe : créer un tribunal qui traite les conflits de compétence entre la
justice judiciaire et administrative (Ahmed Séfi - FP, Mohamed Gahbich -
Tahalof)
N°206: Supprimer “en matière de crimes militaires”
(Latifa Habachi et Asia Naffeti - Ennahdha)
Article
108: Les décisions sont rendues et exécutées au nom du peuple, et leur
inexécution ou l'entrave à leur exécution sans motif légal sont
interdites.
Amendements:
N°16: remplacer “sans motif légal” pas “sans
autorisation juridique” (Fayçal Jadlaoui - Ettakatol, Azed Badi -
Wafa)
N°199: Supprimer “sans motif légal” (Mahmoud Baroudi
- Tahalof, Fadhel Moussa - Massar)
PREMIERE
SECTION : DU CONSEIL SUPERIEUR DE LA MAGISTRATURE
Amendements:
N°65: Modifier le nom: “Conseil supérieur
de la Justice” (Azed Badi,
Abderraouf Ayadi - Wafa)
Article
109: Le Conseil supérieur de la magistrature est composé de quatre organes :
le Conseils de la justice judiciaire, le Conseil de la justice administrative et
le Conseil de la justice financière ainsi qu'une instance des conseils
juridictionnels.
Chacun de
ces organes se compose pour moitié de magistrats dont la majorité est élue et
de magistrats nommés ès qualité. L’autre moitié est composée de non
magistrats.
Le Conseil
supérieur de la magistrature élit son Président parmi ses membres ayant la
qualité de magistrats du plus haut grade. La compétence de chacun de ces
quatre organes, sa composition, son organisation et sa procédure sont
déterminées par la loi.
N°32: Limiter le mandat des membres: mandat unique
de 6 ans.
Modifier le nom du “Conseil supérieur de la
magistrature” par “Conseil supérieur du pouvoir judiciaire”. (Samir Ben
Amor-CPR, Néjib Hosni-Indépendant)
N°51: Modifier le nom: Conseil supérieur
du pouvoir judiciaire.
Composition: Deux tiers de magistrats dont la majorité est élue et les autres
nommés ès qualité. Et le dernier tiers de non magistrats, juristes ou droits de
l’hommistes indépendants et compétents. La majorité des membres de chaque
instance doit être élue. (Mahmoud Baroudi-Alliance démocratique, Abdellaziz
Kotti-Nida Tounes)
N°58: Ajout: … L’autre moitié est composée de non
magistrats, “et la représentation
des avocats ne doit pas être inférieure au tiers”. (Aberraouf Ayadi, Azed Badi-
Wafa)
N°197: Ajouter à la fin du 2ème paragraphe “à
condition que parmi eux il y ait un représentant de l’Ordre des Avocats (Mohamed
Gahbich - Tahalof, Fadhel Moussa - Massar)
Article
111: Le Conseil supérieur de la magistrature veille au bon fonctionnement de la
justice et au respect de son indépendance. L'instance des conseils
juridictionnels propose les réformes et donne son avis sur les projets de lois
relatifs au système juridictionnel qui lui sont obligatoirement soumis ; les
trois conseils sont compétents pour statuer sur les questions relatives à la
carrière et à la discipline des magistrats.
Le Conseil
supérieur de la magistrature prépare un rapport annuel qu'il transmet au
Président de l'Assemblée du peuple, au Président de la République et au Chef
du gouvernement. Ce rapport est ensuite publié.
Amendements:
N°48: Ajout de la date limite pour le rapport
annuel: juillet. Ajour paragraphe 3: Plénière du Parlement pour discuter le
rapport. (Mabrouk Hrizi, Azed Badi - Wafa)
Article
112: L’ordre judiciaire est composé d’une Cour de cassation, de tribunaux de
second degré et de tribunaux de première instance.
Le
ministère public fait partie de la justice judiciaire et bénéficie des mêmes
garanties. Les juges du ministère public exercent leurs fonctions dans le cadre
de la politique pénale de l’Etat conformément aux procédures fixées par la
loi.
La Cour de
cassation élabore un rapport annuel qu’elle soumet au Président de la
République, au Président de l’Assemblée des représentants du peuple, au chef
du gouvernement et au Président du Conseil supérieur de la magistrature. Ledit
rapport est publié.
La loi fixe
l'organisation de la justice judiciaire, ses compétences, ses procédures et le
statut de ses magistrats.
N°50: Ajouts: “...garanties par la Constitution” et deux autres ajouts du même type (Mahmoud
Baroudi-Alliance Démocratique, Abdellaziz Kotti-Nida Tounes)
N°207: Ajouter à la fin du 2ème paragraphe “la loi
définit la relation entre le ministère public et le ministre de la justice”
(Imed Hammami et Sana Mersni - Ennahdha)
DEUXIÈME
SECTION : L’INSTANCE DE L’INFORMATION
N°251:
Renommer la section “Instance de la communication audio - visuelle” (Latifa
Habachi, Imed Hammémi)
QUATRIEME
SECTION : DE LA JUSTICE FINANCIÈRE
Article
114: La justice financière se compose de la Cour des comptes avec ses
différentes instances. La Cour des comptes contrôle la bonne gestion des
deniers publics conformément aux principes de la légalité, de l'efficacité
et de la transparence. Elle statue en matière de comptes des comptables
publics. Elle évalue les méthodes comptables et sanctionne les fautes y
afférentes. Elle aide les pouvoirs législatif et exécutif à contrôler
l’exécution des lois de finances et la clôture du budget. La Cour établit un
rapport général annuel qu’elle transmet au Président de la République, au
Président l'Assemblée des représentants du peuple, au Chef du gouvernement et
au Président du Conseil supérieur de la magistrature. Ce rapport est ensuite
publié. Si nécessaire, la Cour des comptes établit des rapports spécifiques
qui peuvent être publiés. Ces rapports sont rendus publics.
La loi fixe
les règles d’organisation, de compétence et de procédures relatives à la
Cour des comptes, ainsi que le statut de ses magistrats.
Amendements:
N°110: Possibilité pour l’Assemblée de demander la
réalisation de rapports dans son domaine de compétences. (Mabrouka Mbarek, Noura
Ben Hassen - CPR)
N°200 : Refonte de tout l’article (Mahmoud Baroudi -
Alliance démocratique, Hichem Hosni - indép)
Article 117
: prérogatives de la cour constitutionnelle
Amendements:
N°166: Ajouter la possibilité aux citoyens de saisir
la cour, détail de la procédure par la loi (Fadhel Moussa - Massar, Karim Krifa
- Moubédra)
Article
121: La loi organise la Cour constitutionnelle, ses procédures et les garanties
dont bénéficient ses membres.
Amendements:
N°180: Ajouter un paragraphe pour donner
provisoirement au tribunal administratif les pouvoirs de la cour
constitutionnelle (Ahmed Séfi - FP, Fadhel Moussa - Massar)
Chapitre
VI : Instances Constitutionnelles
Article
122: Les
instances constitutionnelles indépendantes œuvrent au renforcement de la
démocratie.
Ces
instances jouissent de la personnalité juridique et de l’autonomie
administrative et financière. Elles sont élues par l’Assemblée des
Représentants du Peuple et lui présentent un rapport annuel. Elles sont
responsables devant l’Assemblée. Tous les organes de l’État se doivent de leur
porter assistance dans la réalisation de leur mission. La loi fixe la
composition des instances, leur organisation et les modalités de leur
contrôle.
Amendements:
N°47: Modification de la rédaction et de l’ordre des phrases et
ajout: le rapport annuel des instances doit être
débattu en plénière à l’Assemblée (Mabrouk Hrizi, Med Karray Jerbi -
Wafa)
N°167:
fusionner le
paragraphe 2 et 3, enlever “elles sont élues par l’assemblée des représentants
du peuple”, leurs rapports annuels doivent être présentés au président de la
république et au président de l’assemblée. (Mohamed Hamdi - Tahalof, Noomêne
Fehri - Afek)
N°213:
Supprimer le
premier paragraphe et réécriture de l’article (Mounir Ben Hnia et Abdelkader
Kadri - Ennahdha)
Article
123: L'instance électorale est chargée de la gestion et de l’organisation des
élections et des référendums et de leur supervision dans leurs différentes
phases. L’instance garantit la régularité, l’intégrité et la transparence du
processus électoral et proclame les résultats. L'instance est dotée du
pouvoir réglementaire dans son domaine de compétence.
L’instance
se compose de neuf membres indépendants, neutres compétents et intègres qui
effectuent leur mission pour un mandat unique de six ans, avec renouvellement du
tiers de ses membres tous les deux ans.
Amendements:
N°75: Supprimer le nombre de membres: “neuf” (Hédi
Chaouch, Fadhel Elouej - Moubadara)
Article
124: L’instance de l’information prend en charge la régulation du secteur de
l’information, et son développement. Elle veille au respect des libertés
d’expression et d’information, du droit d’accès à l’information, et garantit la
pluralité et l’intégrité des médias.
L’instance
doit obligatoirement être consultée pour les projets de lois relatifs à son
domaine de compétence.
L’instance
se compose de neuf membres indépendants impartiaux, qualifiés et intègres.
Ils exercent un mandat unique de six ans. Le renouvellement de ses membres
s’effectue au tiers tous les deux ans.
Amendements:
N°76: supprimer le nombre de
membres: “neuf” (Hédi Chaouch, Fadhel Elouej - Moubadara)
N°168:
donner à
l’instance “l’autorité ordinale” ?, inclure les principaux syndicats dans les
discussions pour la nomination de ses membres (Mohamed Hamdi - Tahalof, Noomêne
Fehri - Afek)
N°212:
Supprimer “du
droit d’accès à l’information”, Supprimer le 2ème paragraphe (Mounir Ben Hnia et
Kamel Ben Romdhane - Ennahdha)
TROISIEME
SECTION : L’INSTANCE DES DROITS DE L’HOMME
Article
125: L’instance des droits de l’Homme contrôle le respect des libertés et des
droits de l’Homme. Elle œuvre à leur promotion et fait des propositions dans le
sens du développement du système des droits de l’Homme. Elle doit
obligatoirement être consultée pour les projets de lois relatifs à son
domaine de compétence.
L’instance
enquête sur les cas de violations des droits de l’Homme en vue de les régler
ou pour les transmettre aux autorités compétentes.
L’instance
se compose de membres indépendants impartiaux, qualifiés et intègres. Ils
exercent un mandat unique de six ans.
Amendements:
N°216: Supprimer “elle doit obligatoirement être
consultée…” et réecriture de l’article (Mounir Ben Hnia et Samia Ferchichi -
Ennahdha)
QUATREME
SECTION : DE L’INSTANCE DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DES DROITS DES GENERATIONS
FUTURES
Amendements:
N°66: Modifier le nom: “Instance du développement
durable et de la solidarité entre les générations (Haythem Belgacem, Abdessalem
Chaabane - CPR)
Article
126: L’instance du développement durable et des droits des générations
futures doit obligatoirement être consultée pour les projets de lois relatifs
aux questions économiques, sociales et environnementales, ainsi que pour les
plans de développement. L’instance peut donner son avis sur les questions en
rapport avec son domaine de compétence.
L’instance
se compose de membres indépendants impartiaux, qualifiés et intègres. Ils
exercent un mandat unique de six ans.
Amendements:
N°169:
Réecriture de
l’article, l’instance regarde notamment la politique générale de l’État dans les
domaines économiques, sociales et environnementales (Rabiaa Najlaoui - NT, Foued
Thameur - FNT)
N°215:
Renommer
l’instance “Instance du développement durable” et réécriture de l’article en
enlevant “obligatoirement” notamment (Mounir Ben Hnia et Samia Ferchichi -
Ennahdha)
CINQUIEME
SECTION : DE L’INSTANCE DE LA BONNE GOUVERNANCE ET DE LA LUTTE CONTRE LA
CORRUPTION
Article
127: L’instance participe aux politiques de bonne gouvernance, d’interdiction et
de lutte contre la corruption. Elle assure le suivi de la mise en œuvre de ces
politiques, la promotion de la culture de la bonne gouvernance et de la lutte
contre la corruption et elle consolide les principes de transparence,
d'intégrité et de redevabilité.
L’instance
est chargée de détecter les cas de corruption dans les secteurs public et
privé, d’enquêter sur ces cas et de les soumettre aux autorités
compétentes.
L’instance
est obligatoirement consultée pour les projets de lois relatifs à son domaine
de compétence. Elle peut donner son avis sur les projets des textes
réglementaires en rapport avec son domaine de compétence.
L’instance
se compose de membres intègres, indépendants et compétents qui exercent leurs
fonctions pendant un seul mandat de six ans, avec renouvellement du tiers de ses
membres tous les deux ans.
Amendements:
N°30: Ajout linguistique mineur (Faycel
Jadlaoui-Ettakatol, Noureddine Mrabti-UPL)
N°214: Changer le nom de l’instance “Instance de la
lutte contre la corruption”, Supprimer les paragraphes 2 et 3 (Mounir Ben Hnia
et Mokhtar Lamouchi - Ennahdha)
NOUVELLES
SECTIONS:
Amendements:
N°13:
Créer un
Conseil
supérieur de l'éducation, de la formation et de la
recherche scientifique (Abdessalem Chaâbane, Haythem Belgacem - CPR)
N°20:
Créer un
Conseil
supérieur de l’immigration (Béchir Nefzi, Dalila Baba -
Ennahdha)
N°70:
Créer un
Conseil
supérieur de l’Islam : Rôle de consultation des
projets de loi qui lui seraient présentés par les élus. Protection de l’unité de
la société dans le cadre de son patrimoine sunnite. Véhiculer les compréhensions
justes de l’Islam et ses réels principes culturels et civilisationnels (Béchir
Chammam, Habiba Triki - Ennahdha)
N°174:
Créer un
Conseil
supérieur des Tunisiens de l’Étranger (Nadia Chaabane et Karima
Souid - Massar)
N°194:
Créer un
Conseil
national du dialogue social, indépendant
administrativement et financièrement (Mouldi Riahi - TKTL, Ahmed Séfi -
FP)
Chapitre
VII : Pouvoir Local
Article
132: Les collectivités locales disposent de ressources propres et de ressources
qui leur sont transférées par l’autorité centrale, ces ressources doivent
être en adéquation avec les prérogatives qui leur sont attribuées par la
loi.
Toute
création ou transfert de compétences de l'autorité centrale aux
collectivités locales doit s’accompagner d’un transfert des ressources
correspondantes.
Le régime
financier des collectivités locales est fixé en vertu de la loi.
Amendements:
N°17: Une partie des ressources est allouée au
développement régional. (Fayçal Jadlaoui - Ettakatol, Abdessalem Chaabane -
CPR)
Article
133: L’autorité centrale se charge de fournir des ressources complémentaires
pour intervenir au profit des collectivités locales, en application du principe
de solidarité et suivant les modalités de la régulation et de
l’adéquation.
L’autorité
centrale œuvre à atteindre un équilibre entre les ressources et les charges
locales.
N°26: ajout pour Allouer une partie des ressources
des richesses régionales aux collectivités locales (Saad Bouaiche-Indep ex
Aridha, Moez Kammoun-El Amen)
Article
136: Les
collectivités locales utilisent les mécanismes de la démocratie
participative, et les principes de la gouvernance ouverte, afin de garantir une
plus large participation des citoyens et de la société civile à l’élaboration
des programmes de développement et d’aménagement du territoire ainsi que le
suivi de leur exécution conformément à ce qui est fixé par la
loi.
Amendements:
N°171: Ajouter un paragraphe à la fin “Il est
possible d’utiliser l’initiative législative à travers les pétitions populaires,
les consultations et les référendums locaux. (Nadia Chaabane - Massar, Iyed
Dahméni - PR)
Article
137: Les collectivités locales peuvent coopérer et créer des partenariats
entre elles, en vue de réaliser des programmes ou accomplir des actions
d’intérêt commun.
Les
collectivités locales peuvent aussi établir des relations extérieures de
partenariat et de coopération décentralisée.
La loi
définit les règles de coopération et de partenariat.
N°40: Ajout d’un article 138 nouveau disposant une
discrimination positive entre les gouvernorats les moins développés pour assurer
l’équilibre entre eux. (Mokhtar Lamouchi, Walid Bennani-Ennahdha)
Article
138: Le Conseil des collectivités locales est une instance représentative des
Conseils régionaux, dont le siège est en dehors de la capitale.
Le Conseil
des collectivités locales examine les questions liées au développement et à
l’équilibre entre les régions, et donne son avis sur les projets de lois
relatifs à la planification, au budget et aux finances locales; son Président
peut être invité à assister aux délibérations de l'Assemblée des
représentants du peuple.
La
composition et les attributions du Conseil des collectivités locales sont
fixées par une loi.
N°69: Modifier le 1er paragraphe: “Le Conseil
supérieur des collectivités locales est une instance
élue par les Conseils des collectivités
locales…” (Hédi Chaouch, Fadhel
Elouej - Moubadara)
N°93: Supprimer: “en dehors de la capitale”.
Modifier: Son président “a le
droit” d’assister… (Noura Ben
Hassen, Mabrouka Mbarek - CPR)
Article
139: La justice administrative statue sur tous litiges en matière de conflits
de compétence entre les collectivités locales ou entre l'autorité centrale et
les collectivités locales.
Amendements:
N°11: Ajout d’un article pour favoriser pendant 20
ans le développement des régions intérieures pour assurer l’égalité entre les
régions (Romdhane Doghmani - Mvmt République NASRA, Moez Kamomun - El
Amen)
Chapitre
VIII : Amender la Constitution
Chapitre
IX: Dispositions finales
Article
144: Les dispositions de la présente Constitution sont comprises et
interprétées comme un tout harmonieux.
N°102: Suppression de l’article 144. (Amor Chettoui,
Abdelwaheb Maâtar - CPR)
Chapitres
X : Dispositions Transitoires
Amendement
172 : Supprimer
l’article 151.
Amendement
179: Ajout d’un
article : “La mission de l’assemblée nationale constituante s’achève 3 mois
après la publication de cette constitution. Pendant cette période il faudra
voter la loi électorale et élire l’ISIE, l’instance de la vérité et de la
dignité et le comité national pour la lutte contre la torture”
Article
146: La première partie du chapitre 5 relatif à la justice
judiciaire,
administrative
et financière : entre en vigueur après la mise en place
du Conseil
Supérieur de la Magistrature.
Amendement
181: Ajouter un
paragraphe obligeant les institutions concernées à respecter les articles 103 et
104 jusqu’à création du conseil supérieur de la magistrature (Hichem Hosni -
indép, Mohamed Gahbich - tahalof)
Amendement
184: Ajouter un
paragraphe après le 5ème paragraphe rendant exceptionnellement le mandat du
prochain président de la république à 4 ans (puis on revient à 5 ans), tenue de
présidentielles puis législatives (Lobna Jeribi et Jalel Bouzid -
TKTL)
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